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En 2007, quelques semaines seulement après sa victoire, Nicolas Sarkozy s’envolait en Allemagne pour assister au G8. Là, le tout nouveau président français s’était entretenu en tête-à-tête avec son homologue russe, Vladimir Poutine. Un entretien qui avait ensuite débouché sur une conférence de presse au cours de laquelle le Français avait adopté une attitude quelque peu troublante. Sur les images, on peut en effet le voir sourire étrangement et s’adresser de manière absente aux journalistes. Si bien que ces derniers avaient aussitôt cru que les deux de l’Etat avaient largement arrosé leur rencontre et que Nicolas Sarkozy était tout simplement ivre. Cette impression avait d’ailleurs été largement commentée dans la presse et amusé les commentateurs politiques.
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Il venait d’être mis "K-O debout" par Vladimir Poutine
Dans un reportage diffusé jeudi soir sur France 2, le journaliste Nicolas Hénin a en effet rétabli la vérité sur cet épisode. Selon lui, Nicolas Sarkozy n’était absolument pas ivre. "Les commentateurs de l'époque avait oublié que Vladimir Poutine ne boit pas ou pratiquement pas. Et Nicolas Sarkozy n'ont plus d'ailleurs", a-t-il souligné avant d’expliquer que l’attitude du président français était due à la nature de son échange avec son homologue russe. Toujours d’après lui, au cours de leur tête-à-tête, Nicolas Sarkozy aurait pris la parole le premier "très sûr de lui". "Avec moi, on va parler des sujets qui fâchent", aurait-il lâché avant d’énumérer "les centaines de morts en Tchétchénie" ou encore la journaliste Anna Politkovskaïa, assassinée à Moscou en 2006.
Vladirmir Poutine serait d'abord resté de marbre un long moment. Puis, il lui aurait lâché : "C’est bon, t’as fini là ? (…) Alors, maintenant de deux choses l’une, ou bien tu continues sur ce ton et je t’écrase ou alors tu arrêtes de parler comme ça et tu verras". Un discours "ponctué d’insultes" et de "propos humiliants" qui aurait laissé le locataire de l’Elysée "éberlué". Il venait d’être mis "K-O debout" par Vladimir Poutine, a commenté Nicolas Hénin. C’est donc "sous le choc" et absolument pas ivre que Nicolas Sarkozy a ensuite fait face aux journalistes.