Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Arnaud Montebourg remporte une fois encore le débat de la primaire de la gauche. Alors que l’ancien ministre du Redressement productif et ses six rivaux s’affrontaient dimanche soir en direct à la télé, un sondage Elabe pour BFM TV révèle que c’est lui qui a le plus convaincu. En effet, 29% des téléspectateurs interrogés à la fin de la rencontre ont estimé qu’il avait été le plus convaincant. Un score qui s’élève à 24% chez les sympathisants de gauche. En deuxième position, on retrouve là encore Manuel Valls qui totalise 26% et 25% des voix. Quelques jours plus tôt, à l’issue du premier débat des "primaires citoyennes", les deux anciens membres du gouvernement occupaient déjà les mêmes places sur le podium. Mais si Arnaud Montebourg a su s’imposer comme le vainqueur de ce deuxième débat, plusieurs temps forts l’ont également marqué.
Manuel Valls, cible préférée de ses adversaires
S’il y a bien un sujet qui a quasiment fait l’unanimité entre les différents candidats, c’est sans conteste le bilan de Manuel Valls à Matignon. Dès le début du débat, l’ancien Premier ministre a été pris pour cible par les autres candidats, notamment sur sa politique migratoire. "La vie, ce n’est pas une ardoise magique", a commencé à railler Vincent Peillon en soulignant son "désaccord profond" sur cette question "qui a marqué ce quinquennat"… "350 000 personnes assassinées par Bachar Al-Assad, et des millions jetées sur les routes… Nous devons accueillir", a lancé l’ex-ministre de l’Education nationale, avant d’ajouter : "J’ai le sentiment que les Français étaient plus généreux que leurs dirigeants". Tout aussi virulent, Benoît Hamon a quant à lui rappelé à Manuel Valls que "c’est l’honneur de la France que de faire vivre ses valeurs, de les faire vivre notamment à l’égard des migrants et des réfugiés". "J’en ai assez qu’ici comme ailleurs on mette toujours en cause la France", a de son côté répliqué l’ex-locataire de Matignon. Mais c’était sans compter sur ses adversaires qui lui ont ensuite souligné que critiquer la position du gouvernement n’était justement pas critiquer la France…
Le cash entre Arnaud Montebourg et Laurence Ferrari
Le ton est monté entre Arnaud Montebourg et Laurence Ferrari. Alors que l’entente entre le politicien et la journaliste est connue pour être très limitée, tous les deux se sont écharpés en direct dimanche soir à propos de la grève qui a eu lieu chez iTélé en fin d’année dernière. La rédaction de la chaîne d'information en continue a fait grève pendant 31 jours, un record en France. Finalement, 94 journalistes, sur 120, ont décidé de quitter iTélé après ce combat titanesque. Et si Laurence Ferrari n'a pas fait grève, elle a néanmoins soutenu ses collègues. "Le propriétaire de votre chaîne Mme Ferrari est allé jusqu’à détruire l’outil de travail pour empêcher le pluralisme", a entamé l’ancien ministre à propos de Vincent Bolloré, le principal actionnaire d’iTélé. Une attaque que Laurence Ferrari n’a pas laissé passer. "Concernant la chaîne que vous avez évoquée, iTélé, elle est là, et bien là, et je la représente ce soir M. Montebourg", a-t-elle déclaré, laissant un grand froid sur le plateau.
La confidence choc de Jean-Luc Benhamias
Jean-Luc Benhamias s’est de nouveau illustré. Après avoir fait le show jeudi soir lors du premier débat, le candidat du Front démocrate a décidé de faire une confidence choc lors du second. Alors que la légalisation du cannabis était abordée, il a en effet assuré que les consommateurs sont nombreux quel que soit leur milieu social. "On ne va pas demander à chacun si vous en avez déjà fumé !", l’a coupé Ruth Elkrief. Ce à quoi le politicien a répliqué d’emblée et tout sourire : "Ca m’est arrivé. Ok. Pas ce soir". Une réplique qui n’a pas manqué de faire rire sur le plateau.