De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Du jamais vu. Mardi, alors que François Hollande prononçait un discours à Villognon en Charente pour l’inauguration de la LGV Tours-Bordeaux, un coup de feu a retenti. Le président s’est alors interrompu, a tourné la tête vers son équipe l’air soucieux tout en demandant : "J’espère qu’il n’y a rien de grave ?". Puis, n’ayant pas obtenu de réponse et ne voyant pas son service de sécurité venir à lui, il a de nouveau regardé l’assemblée réunie face à lui et a lâché : "Je ne pense pas". Le chef de l’Etat a ensuite poursuivi son discours. Pourtant, un tir venait bien d’être tiré à quelques mètres du chef de l’Etat, un peu à l’écart, et deux personnes ont même été blessées.
A lire aussi – Julie Gayet : combien dépense l’Etat pour assurer sa sécurité
"Un coup de feu accidentel d’un gendarme"
Selon les informations du préfet de Charente qui s’est exprimé après le discours de François Hollande, il s’agissait "d’un coup de feu accidentel d’un gendarme". Tireur d’élite de la gendarmerie, le militaire était posté sur un toit. Vraisemblablement, il aurait mal verrouillé la sécurité de son arme et le coup serait parti. Pris en charge et conduits à l’hôpital, les deux blessés ont été touchés au mollet mais "leurs jours ne sont pas en danger", assure le préfet. Sitôt après son allocution, François Hollande est allé leur rendre visite.
" Dans ce type d’accident, le procureur de la République est immédiatement saisi et bien entendu une procédure judiciaire s’ouvre (…) Le gendarme devra rendre des comptes", par ailleurs indiqué le préfet, précisant qu’une enquête administrative avait été ouverte.