Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
Même la pression exercée par Nicolas Sarkozy en fin de semaine dernière, pour enjoindre l’ancien Premier ministre et le nouveau président de l’UMP à trouver enfin un terrain d’entente, n’aura pas suffi. Lors d’une conférence de presse accordée hier au siège du parti, Jean-François Copé a pourtant fait savoir qu’ils étaient « sur le chemin de la conciliation et de l’apaisement ». « On prend sujet par sujet, on essaie de débloquer la situation » a-t-il expliqué, ajoutant « C'est important qu'on se voit en tête à tête, pour dire ce que nous avons sur le coeur, et lever les incompréhensions et les malentendus ».
De son côté, le groupe parlementaire R-UMP a posé hier sa première question à l’Assemblée nationale. Mais la crise, qui dure depuis bientôt trois semaines, commence sérieusement à exaspérer les militants, mais aussi les membres de l’opposition. Nathalie Kosciusko-Morizet, par exemple, auteur d’une tribune avec Bruno Lemaire dans Le Figaro, a déclaré qu’ « il y a urgence » et souhaite confier « à une constituante le soin de redéfinir les statuts de l'UMP et d'organiser une élection du président au printemps 2013, ainsi que les primaires de 2016 ».