De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Orphelin". C’est par ce terme qu’Henri Guaino a récemment décrit l’état dans lequel il se trouve depuis que Nicolas Sarkozy a quitté l’Elysée en 2012. Invité sur le plateau de Questions d’info LCP/FranceInfo/LeMonde/AFP, l’ancien conseiller spécial du président a en effet confié que ce qui lui manquait actuellement était "l’intelligence" de celui que l’on surnomme le "champion de la droite". Fort de cette confidence, Henri Guaino a expliqué : "avec l'intelligence, on peut discuter ; avec l'intelligence, on peut construire. Nicolas Sarkozy, quand il n'était pas d'accord avec les autres, il discutait, même quand il avait le pouvoir, la capacité (...), même quand il avait le pouvoir de décider tout seul, il ne décidait jamais, jamais tout seul. Bien sûr, à la fin...".
Un manque au sein même de l’UMP ?Et alors que les journalistes lui demandaient s’il ressentait davantage ce manque au sein de son propre camp, le député UMP des Yvelines a choisi de répondre de manière évasive. "Je vais vous répondre comme ça : je suis un peu orphelin de cette intelligence", a-t-il en effet répondu à la question "cela veut-il dire qu'il manque de l'intelligence à la direction de la droite aujourd'hui ?". Néanmoins soucieux de montrer que la situation n’est pas si dramatique, Henri Guaino a également soufflé que malgré tout, "ça va".
Et si son ancien conseiller spécial semble espérer son retour, de son côté Nicolas Sarkozy multiplie les apparations. Depuis quelques semaines, et après une traversée du désert qu'il s'est imposée, l'ex-président revient peu à peu sur le devant de la scène politico-médiatique. Aux concerts de son épouse, au meeting de NKM ou au bureau de l'UMP, il n'hésite plus à s'afficher et mê à s'exprimer. De quoi laisser espérer à ses soutiens qu'il se prépare à revenir pour la présidentielle de 2017.
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