De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ce mercredi 5 novembre, Le Canard Enchaîné en remet une couche sur l’appartement du secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon. Désormais, c’est la légitimité et l’utilité des travaux qui sont pointées par l’hebdomadaire satirique. En effet, le palmipède nous apprend que le logement qui a fait l’objet de 130.000 euros travaux (105.000 selon l’intéressé) n’avait nullement besoin d’aménagements supplémentaires dans la mesure où il avait été refait à neuf avant la signature du bail.
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Le propriétaire du bien cité par Le Canard Enchaîné admet qu’il ne s’agit pas d’une "rénovation de haut standing" mais que la CGT a fait arracher "la moquette neuve pour y installer un parquet flottant". Mobilier et couches de peintures successives font dire à ce propriétaire que l’appartement a été "rénové du sol au plafond" par le syndicat. Dans le détail, les sommes sont importantes. Ainsi, la CGT a déboursé 105.000 de travaux dont 4.533 euros pour les toilettes et 45.000 euros en mobilier (pour un total de 150.000 euros).
"À la CGT, nous ne sommes pas doués pour l’immobilier"
Invité ce matin sur le plateau de BFM TV, Thierry Lepaon s’est expliqué sur les sommes dépensées par la CGT pour son appartement. Premièrement, il a indiqué que la surface du logement ne faisait pas 120 m2 comme l’écrivait Le Canard Enchaîné mais 79. En outre, le secrétaire général de la CGT est revenu sur les propos rapportés par le journal satirique : "je comprends que le propriétaire dise qu'il était habitable. Aucun propriétaire ne dirait qu'il loue un bien qui n'est pas habitable. Mais il fallait vraiment faire des travaux importants" s’est-il justifié.
Expliquant vouloir "vivre dans un appartement correct", il nie avoir demandé quelconque aménagement comme un home-cinéma ou une cave à vins comme ceci était rapporté par nos confrères. Au regard du coût des rénovations, Thierry Lepaon a fait savoir qu’il a "demandé une enquête sur la nature et le montant des travaux".
"On n'investit pas 105.000 euros dans un appartement qui est en location" a-t-il estimé avant d’ajouter : "à la CGT, nous ne sommes pas doués pour l’immobilier". "Affecté" par cette polémique, il a assuré être "choqué" par la somme dépensée pour ce logement de fonction.
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