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Des réactions diamétralement opposées. Mercredi soir à la fin d’une "rencontre citoyenne" organisée à Amiens (Somme), Emmanuel Macron a provoqué la surprise en annonçant le lancement de son mouvement politique "En marche !". Un mouvement qui, le ministre de l’Economie l’assure, se veut ni de droite ni de gauche et n’ambitionne pas de le porter jusqu’à l’élection présidentielle de 2017. Visiblement satisfait par ces explications, François Hollande a salué cette initiative. Dès le lendemain, et alors qu’il s’exprimait en marge du Conseil des ministres franco-allemand à Metz, le chef de l’Etat a en effet estimé : "un ministre veut dialoguer avec les citoyens, ça s’appelle faire de la politique et faire en sorte que les convictions puissent être partagées". Une réplique que le président de la République a ponctuée d’un sourire satisfait, faisant sourire à son tour le patron de Bercy qui était assis avec ses collèges parmi l’assistance.
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"Il serait absurde de vouloir effacer" les différences entre la gauche et la droiteMais si François Hollande et Emmanuel Macron se sont montrés complices jeudi soir, Manuel Valls a, lui, pris ses distances avec ce duo. A Metz toujours, le Premier ministre a en effet profité d’une allocution publique pour pointer à demi-mot l’initiative de son collègue. « Il serait absurde de vouloir effacer » les différences entre la gauche et la droite, a-t-il fulminé à propos du mouvement transpartisan lancé par le ministre.
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"Il y a forcément des forces politiques. Il y a même une gauche et même une droite. Il y a des extrêmes gauches et une extrême droite. Et heureusement. C’est ainsi que fonctionne notre démocratie", a-t-il encore rappelé. Un nouveau tacle qui promet de ne pas arranger les relations entre Manuel Valls et Emmanuel Macron que l’on dit déjà tendues depuis plusieurs mois.
En vidéo - Macron lance son mouvement "En marche !"