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Amélie de Montchalin : un parcours macron-compatiblr
Elue députée de l’Essonne lors des dernières élections législatives, Amélie de Montchalin, 33 ans, vient d’entrer au gouvernement. La jeune femme a été choisie comme secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, après le départ de la ministre Nathalie Loiseau. Cette dernière vient de prendre la tête de la liste La République en marche pour les élections européennes de mai prochain.
Si ce remaniement a été qualifié de resserré, c’est en partie parce qu’Amélie de Montchalin, tout comme Cédric O et Sibeth Ndiaye, fait partie des très proches d’Emmanuel Macron. La jeune femme occupait notamment la fonction de vice-présidente du groupe LREM à l’Assemblée nationale, véritable bras droit de Gilles Le Gendre. A l’élection du chef de file de la majorité, en septembre dernier, elle était arrivée troisième mais s’était imposée comme la première femme.
Une ascension fulgurante ? Si son goût pour la chose publique n’a pas commencé avec l’engagement d’Emmanuel Macron, le parcours académique d’Amélie de Montchalin n’a rien à envier à celui du chef de l’Etat.
Diplômée de HEC, elle a une licence d’économie et une licence d’histoire. Elle a également obtenu un master d’administration publique à la Harvard Kennedy School. Elle a, par la suite, travaillé pour Axa, entre autres. Son travail, notamment lors du projet de loi de finances 2018, dont elle a été rapporteure, et son expertise économique ont été salués au sein de l’Assemblée nationale, y compris par l’opposition.
Amélie de Montchalin : formée chez Valérie Pécresse
Amélie de Montchalin a commencé la politique juste avant qu’Emmanuel Macron ne devienne ministre pendant le quinquennat de François Hollande. En 2007, alors qu’elle est encore en formation à HEC, pendant quatre mois, elle est la collaboratrice parlementaire de Valérie Pécresse.
Par la suite, elle garde des liens étroits avec le principal parti de droite. Amélie de Montchalin, révèle la revue Contexte, a notamment fait parvenir des notes et des réflexions en matière économique, à La Boîte à idées. Il s’agissait d’un groupe de réflexion juppéiste au sein de l’UMP. Elle a plus tard prodigué des conseils pour l’équipe d’Alain Juppé pendant la primaire de la droite en 2017.
Ce n’est qu’après la défaite de l’ex-maire de Bordeaux, qu’elle rejoint La République en marche.
Amélie de Montchalin : un parcours qui fait des jaloux
L’ascension d’Amélie de Montchalin est saluée mais elle fait aussi tiquer. Y compris au sein de la majorité. Brillante, la députée a aussi la réputation d’être "autoritaire", rapportent des sources à l’AFP, dont certaines n’hésitent pas à parler de "caporalisme".
A son style "direct" et "énergique", que saluent des membres du groupe sur le HuffPost, d’autres opposent ses méthodes. "Elle avance à la schlague", ajoute une source parlementaire, toujours pour le site internet. De quoi cependant former un duo "équilibré" avec Gilles Le Gendre, plus dans une posture "diplomate" et "managériale".
Amélie de Montchalin a ainsi écopé de surnoms amers dont celui de "Madame Je-sais-tout", révèle ou encore "Homélie de Montchalin". En lien direct avec sa foi.
Amélie de Montchalin : catholique, maman et députée
Amélie de Montchalin vit sa religion comme son engagement politique et vice-versa.
"J'ai répondu à un appel en janvier – pas de l'Ange Gabriel, mais d'un certain Emmanuel (...) mi-apeurée, mi-curieuse et sentant qu'il y avait beaucoup à apprendre (...) à sortir d'un chemin professionnel et familial prenant certes mais plutôt confortable et bien tracé (...) Comme quand les pères Jésuites sont envoyés en mission, loin et différemment de leurs attentes", avait-elle confié à l’été 2017, alors qu’elle donnait un discours en Belgique, rapporte LCI.
L’élue qui plaide pour une "laïcité de liberté", mère de deux jumeaux et d’une fille, avait également interpellé son groupe pour l’ouverture d’une crèche à l’Assemblée nationale.