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Visite difficile samedi matin au salon de l'Agriculture pour le chef de l'Etat, François Hollande, accueilli sous les sifflets et huées d'agriculteurs en colère. "Démission", "Démission", pouvait-on entendre dans les allées du salon, qui a ouvert ses portes le 27 février.
Et la colère ne s'est pas arrêtée là. Des heurts ont ensuite éclaté et des manifestants de la FNSEA ont totalement démonté le stand du ministère de l'Agriculture. Une personne a été blessée et une autre interpellée, selon les médias présents sur place. Le président n'était pas présent sur le stand au moment des faits.
"Les cris de détresse, je les entends"
Face aux critiques, le président a tenu à réagir. "Les cris de détresse, je les entends (....) La colère, je préfère qu’elle s’exprime à l’occasion de ce salon qu’à l’extérieur", a-t-il déclaré, cité par l'AFP. Et d'ajouter : "C’est une demande très forte qui est exprimée (…) Si je suis là aujourd’hui, c’est pour montrer qu'il y a une solidarité nationale", et "on va tout faire" pour aider l’agriculture.
La visite de François Hollande a également été l'occasion pour lui de rappeler les engagements pris par le gouvernement pour aider les agriculteurs, dont la baisse de dix points des cotisations. Il a également "renouvelé son appel à la responsabilité aux groupes de distribution, dont les négociations tarifaires annuelles avec leurs fournisseurs s’achèvent dans deux jours", précise LeMonde.fr.
En vidéo sur le même thème : Des éleveurs sifflent François Hollande en scandant "démission" au Salon de l'agriculture