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Bientôt deux mois après avoir été nommée au sein du gouvernement de Manuel Valls, Ségolène Royal s'est confiée au Parisien. L'ex-compagne du président Hollande en a notamment profité pour démonter les accusations de passe-droit qui pèsent sur sa nomination et expliquer la manière dont elle travaille avec le père de ses quatre enfants.

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Les questions étaient plus directes que d’ordinaire et Ségolène Royal a joué le jeu. La ministre de l’Ecologie a en effet récemment accepté de répondre aux questions des lecteurs du Parisien, lesquels ne sont pas encombrés de détours pour obtenir les réponses à leurs interrogations. Ainsi, à la question "que ressentez-vous en voyant François Hollande en Conseil des ministres", l’ex-compagne du président a expliqué : "Il y a la fonction et les institutions. Quand je suis autour de la table je suis assise là, et François juste là (juste en face d’elle, ndlr) Je fais la part des choses entre la dimension privée et la responsabilité publique". Et celle-ci d’insister : "j’ai un énorme respect pour les institutions et ceux qui les incarnent".

"Je n’ai bénéficié d’aucun passe-droit"Et alors que sa nomination au sein du gouvernement a suscité de nombreuses réactions, notamment autour du fait qu’elle est intervenue après la rupture de François Hollande et Valérie Trierweiler, Ségolène Royal s’est vivement défendue d’en avoir profité. "Là aussi je fais la part des choses. Les Français ne veulent pas de mélange des genres", a-t-elle ainsi répondu au lecteur qui lui demandait qu’elles avaient les conditions de son retour et si cela aurait été possible si le couple Hollande-Trierweiler ne s’était pas séparé. Bien décidée à mettre un terme aux rumeurs de passe-droit qui entourent sa récente nomination, l’ex-présidente de la région Poitou-Charentes a poursuivi en soulignant : "d’ailleurs, mon ministère avait d’abord été proposé à Europe-Ecologie Ce qui prouve bien que je n’ai bénéficié d’aucun passe-droit, d’aucun favoritisme. Personne ne conteste ma légitimité au gouvernement (…) c’est ça le plus important".

Elle « s’interdit » de penser à 2017A un autre lecteur qui voulait cette fois-ci savoir si elle pourrait envisager de se présenter en 2017, la candidate déchu de la présidentielle de 2012 a confié : "Je m’interdis de le projeter dans cette perspective, car je dois être efficace aujourd’hui. Toute mon énergie, toute ma créativité sont concentrées sur mes fonctions actuelles".

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