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L'Elysée a dévoilé ce mardi la composition du nouveau gouvernement conduit par Edouard Philippe. Avec huit entrants, Planet a dressé le profil type d'un ministre ou secrétaire d'Etat.
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Remaniement : découvrez à quoi ressemble le profil type d'un membre du gouvernement

Ils sont désormais 35 à composer le nouveau gouvernement ; le Premier ministre Edouard Philippe compris. Après la démission de Gérard Collomb, il y a une dizaine de jours, l’Elysée a enfin annoncé par voie de communiqué la recomposition de l’exécutif. Ce mardi, huit nouvelles personnalités ont fait leur apparition sur l’organigramme gouvernemental alors que d'autres ont simplement changé de chaises, à l’instar de Christophe Castaner passé des Relations avec le Parlement à l’Intérieur.

Au travers de ce remaniement se dessine un profil type du ministre/secrétaire d’Etat sous la macronie avec une particularité : il peut s’agir à parité d’un homme ou d’une femme. Le gouvernement comprend 17 femmes et 18 hommes, dont un total de 13 secrétariats d’Etat (7 femmes, 6 hommes).

Qu’en est-il de l’âge, des tendances partisanes ou de la formation ?

Remaniement : L’âge moyen des ministres du nouveau gouvernement

Sur les 35 membres du gouvernement, pas moins de 11 ont un âge compris entre 50 et 59 ans et 12 entre 40 et 49 ans. Seulement quatre ont plus de 60 ans et un seul plus de 70 ans : Jean-Yves Le Drian, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.

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A l’opposé, le plus jeune membre du gouvernement n’est autre que Gabriel Attal, secrétaire d’Etat auprès de Jean-Michel Blanquer. Cette recrue de la gauche est la plus jeune personne à intégrer l’exécutif de toute la Ve République. Il a 29 ans.

Au milieu de ces deux extrêmes, la moyenne d’âge s’établit à 48 ans tous genres confondus. Chez les femmes ministres ou secrétaires d’Etat, elle est à 52 ans, contre environ 45 ans seulement chez les hommes. 

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Remaniement : les ministres sont-ils plutôt de gauche ou de droite ?

Pour justifier la dizaine de jours qu’il a fallu pour établir ce nouveau gouvernement, l’exécutif a fait valoir le professionalisme et la prise de décision dans le calme. Mais l’enjeu était aussi pour Emmanuel Macron de continuer sur le mode du "en même temps", alors que l’image de président des riches lui colle à la peau.

Premier constat, près de la moitié du gouvernement (15 personnes) vient de la société civile, quand les 20 autres nommés se répartissent entre Les Républicains, Le Parti socialiste, La République en marche, Le Modem ou Europe Ecologie – Les Verts. Concernant cette partie-là de l’exécutif, la tendance est centriste avec un léger décalage sur la gauche. Ainsi, quand PS et EELV valent 1, Modem et LREM 2, et LR vaut 3, la moyenne de ces 20 ministres tombent à 1,8. 

Concernant les nouveaux entrants, on dénombre trois secrétaires d’Etat venant de la société civile, un secrétaire et un ministre venant du Parti Socialiste, un ministre Les Républicains, un ministre Modem et un secrétaire d’Etat La République en marche.

Remaniement : Grande école ou université, où les ministres ont-ils fait leurs études ?

Sur 34 ministres* et secrétaires d’Etat, seulement 13 sont passés par une formation à l’université. Les 21 autres membres du gouvernement sont tous passés par une filière sélective : ENA, HEC, école de commerce, grande école, Science Po, et même une ministre par Polytechnique.

C’est d’ailleurs bien un profil de sorti d’école de commerce ou de Science Po qui se trouve dans la moyenne. Cette dernière formation a été privilégiée par huit personnalités du gouvernement, à l'instar de Brune Poirson, Gabriel Attal, François de Rugy ou même Gérald Darmanin.

Parmi les nouveaux entrants, se trouvent cependant pas moins de trois énarques, dont Emmanuelle Wargon, promotion March Bloch, la même que celle d’un certain Edouard Philippe. Leur arrivée double le total de ministres-secrétaire d’Etat à être passés par la Haute école d’administration. Un nombre porté à six désormais.

*Didier Guillaume, le nouveau ministre de l’Agriculture ne figure pas dans ce calcul