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La composition du gouvernement de Manuel Valls sera annoncée dans la journée de ce mercredi. Mais alors que François Hollande a promis lundi une équipe "resserrée, cohérente et soudée", les spéculations vont bon train pour savoir quels en seront les membres. Le point sur ce que l'on sait avec Planet.fr.
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Manuel Valls réfléchit. A quelques heures d’annoncer la composition de son gouvernement, le tout nouveau Premier ministre multiplie les consultations. Et si les Verts ont d’ores et déjà annoncé que cette nouvelle équipe se formera sans eux, d’autres au contraire, ne diraient pas non à un ministère.

Jean-Jacques Urvoas, place Beauvau ?

Ainsi, et alors que la place Beauvau est orpheline depuis la nomination de Manuel Valls à Matignon, Jean-Jacques Urvoas semble tout désigner pour en prendre les rênes. Proche du nouveau chef du gouvernement, le député du Finistère pourrait ainsi doubler François Rebsamen, actuel chef de file des sénateurs PS et surtout proche du président Hollande. Mais alors que la nomination de Jean-Jacques Urvoas irait à l’encontre du souhait de l’Elysée, des bruits de couloirs évoquent le nom de Jean-Yves Le Drian. Toujours selon ces mêmes sources, le chef de l’Etat et le Premier ministre seraient parvenus à s’entendre sur la nomination de l’actuel ministre de la Défense. Mais ce dernier aurait refusé.

Moscovici sur le départ ?

Alors qu’il avait été le dernier à être informé de la composition du gouvernement Ayrault en 2012, Pierre Moscovici est actuellement sur ses gardes. Le ministre de l’Economie a même annulé un déplacement prévu à Grèce pour rester à Paris et attendre de savoir ce qu’a décidé Manuel Valls. Deux éléments sembles toutefois créditer la théorie d’un changement de tête à Bercy : le mail intitulé "votre départ" que les chefs de cabinet ont reçu la semaine dernière et qui leur donne la marche à suivre en cas de départ, ainsi que le nom d’Arnaud Montebourg. Ce dernier est en effet évoqué avec insistance comme futur grand argentier de France.

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Qui pour remplacer Vincent Peillon ?

Après avoir été malmené par la majorité à cause de la réforme des rythmes scolaires, Vincent Peillon aurait des envies d’ailleurs et ne ferait pas partie de nouveaux plans de Manuel Valls. Ce qui ne déplairait pas à Aurélie Filippetti. En effet, l’actuelle ministre de la Culture aurait des vues sur l’Education.

Une place pour Ségolène Royal ?

Plébiscitée par les Français pour faire son grand retour dans l’arène politique, Ségolène Royal pourrait bien profiter du remaniement. Un temps évoqué pour succéder à Vincent Peillon, son nom est désormais associé à la Justice ou à un autre grand ministère. Celle qui n’a plus été membre du gouvernement depuis 2002 pourrait en effet hériter du ministère de l’Ecologie, de l’Energie et des Transports que les Verts ont refusé mardi.

L’intouchable Christiane Taubira

Malgré les nombreuses affaires qui l’ont propulsée sur le devant de la scène malgré elle, Christiane Taubira serait intouchable et garderait ainsi une place au sein du nouveau gouvernement. Ses déboires lui vaudraient cependant de perdre le ministère de la Justice et d’en hériter d’un autre qui l’exposerait moins.

Fini pour Benguigui

Embourbée dans une affaire de fraude sur le patrimoine, Yamina Benguigui a finalement cédé à la pression du Conseil de Paris et décidé de quitter le ministère de la Francophonie. Le bruit court qu’elle aurait commencé à faire ses cartons après avoir appris qu’elle ne ferait pas partie de l’équipe de Manuel Valls. Concernant les autres ministres et ministères, les interrogations sont encore plus grandes. Très peu d’informations ont fuité et Manuel Valls réfléchirait toujours. Le nouveau chef du gouvernement serait face à un véritable casse-tête. Celui-ci doit en effet gérer les entrée et les sorties de sa nouvelle équipe tout en s’en tenant à ces mots d’ordre : « resserrée » et « paritaire ». Parmi les noms évoqués sans plus de précisions, figurent notamment Benoît Hamon, un proche de Manuel Valls, mais également Nicolas Hulot, Karine Berger, Anne Lauvergeon et André Vasini.

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