De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Certains voient dans la prise de parole d'Elisabeth Borne, qui se fera dans "les quinze jours de juillet", une preuve de la confiance du président de la République à la Première ministre. Mais qu'en est-il réellement ?
Elisabeth Borne et Emmanuel macron, plus soudés que jamais
C'est lors de son déplacement dans le sud de la France, à Marseille, que le Chef d'Etat s'est exprimé sur Elisabeth Borne. Comme nous le rapporte nos confrères de La Provence, Emmanuel Macron aurait dit de la Première ministre, que "depuis plus d'un an, Élisabeth Borne a travaillé pour mettre en œuvre tout cela de manière déterminée, courageuse à la tête d'un gouvernement engagé avec une majorité relative mais qui a su bâtir des alliances". Des dires qui laisseraient sous-entendre une complicité et une confiance entre les deux membres de l'Exécutif. Mais alors que les rumeurs d'un possible remaniement se chuchotent de plus en plus fort, et que beaucoup pensent qu'Elisabeth Borne risque d'être remerciée, les propos tenus par le Président laisse penser que la Première ministre pourrait bien garder sa place à Matignon.
Néanmoins, cette preuve de soutien d'Emmanuel Macron est-elle suffisante pour en être sûre ? Le Président est connu pour passer du chaud au froid, et il faudra sûrement attendre jusqu'à mi-juillet pour savoir quel scénario le Chef d'Etat compte adopter. Dep plus, même si Elisabeth Borne conserve sa place de Première ministre,il faudra qu'elle embauche, au vu du nombre de ses collaborateurs qui ont déserté Matignon.
Les départs de Matignon
En effet, ce sont un par un que les conseillers d'Elisabeth Borne font leur valise. Plusieurs explications à cela sont possibles. Alors que Matignon juge ces départs comme de simples "mouvements d'été", certains laissent sous-entendre que ce serait plutôt le comportement de la Première ministre qui est la cause de tous ces départs. Il se peut donc que ces départs soient liés à son "management toxique". En effet, c'est le "motif invoqué par d’actuels et d’anciens collaborateurs d’Élisabeth Borne, sous couvert d’anonymat", comme nous le rapporte Libération.
Une dernière possibilité
Une autre possibilité serait que le rapprochement avec les Républicains ne soit pas au goût de tous. C'est en tout cas ce que nous rapporte Le Monde. Effectivement, pour le média, la politique droitière du gouvernement français pourrait aussi être la cause de ces départs. Néanmoins, celle qui a affronté 17 motions de censure, pourrait bien avoir sauvé sa peau. Il faudra tout de même attendre le 14 juillet, jour où Emmanuel Macron prendra la parole et dressera le premier bilan après les "100 jours d'apaisement" pour savoir si l'ex directrice de cabinet de Ségolène Royalgardera sa place à Matignon.