De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Comme un texte à trous, le gouvernement attend toujours d'être complété. Le 11 janvier 2024, le gouvernement du nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, a été annoncé :
- Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique ;
- Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur et des Outre-mer ;
- Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités ;
- Amélie Oudéa-Castéra, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques ;
- Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire ;
- Rachida Dati, ministre de la Culture ;
- SébastienLecornu, ministre des Armées ;
- Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, ministre de la Justice ;
- Stéphane Séjourné, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères ;
- ChristopheBéchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ;
- SylvieRetailleau, ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche ;
- Prisca Thevenot, porte-parole du gouvernement nommée auprès du Premier ministre ;
- Marie Lebec, en charge des relations avec le Parlement, nommée auprès du Premier ministre ;
- Aurore Bergé, en charge de l'égalité femmes-hommes et de la lutte contre les discriminations, nommée auprès du Premier ministre.
Remaniement : quand sera nommé le reste du gouvernement ?
Pour l'heure, impossible de savoir quand sera nommé le reste du gouvernement. L'annonce se fera-t-elle avant le discours de politique générale de Gabriel Attal, attendu le 30 janvier prochain ? Lors de son premier compte-rendu de Conseil des ministres le 17 janvier, Prisca Thévenot a assuré que la liste sera complétée "d'ici une dizaine de jours".
De leur côté, les ministres sortants attendent d'être fixés sur leur sort. Seront-ils renommés ? Doivent-ils faire leurs cartons ? Poursuivre leurs travaux ? Prendre des congés ?
Selon nos confrères de La Dépêche, tous les secrétaires d'État sont officiellement au chômage. Comment se déroule cette phase de transition ?
Remaniement : une situation délicate pour les secrétaires d'État
Alors que certains secrétaires d'État "misent sur leur prolongation", d'autres seraient déjà à la recherche d'un autre emploi dans le secteur privé, nous apprend le quotidien régional. Sur le plateau de BFMTV, un chef de cabinet raconte : "Le soir, vous êtes au cabinet. Le lendemain à midi, vous n'avez même plus de téléphone professionnel, d'adresse mail ou de codes pour votre ordinateur. C'est quelque chose d'assez violent".
Un des secrétaires d'État interrogé par franceinfo se confie : "Cela fait 20 ans que je n'avais pas coupé comme ça, hors vacances". Une conseillère, de son côté, a rangé son bureau mais y a laissé toutes ses affaires. Quid des grands ministères ?
Remaniement : quels sont les ministères vacants ?
Si le gouvernement Attal a rassemblé plusieurs ministères - comme les ministères du Travail, de la Santé et des Solidarités -, certains demeurent vacants. Selon le HuffingtonPost, "au moins 13 domaines, périmètre ministériel ou administrations, sont orphelins d’un quelconque ministre, ministre délégué ou secrétaire d’État". C'est le cas du Logement, de la Biodiversité ou encore des Transports.
Les grands ministères, eux aussi, attendent qu'on viennent leur prêter main forte. Au ministère de l'Économie, Bruno Le Maire avait plusieurs colocataires : "Jean-Noël Barrot au Numérique, Roland Lescure à l'Industrie, Olivia Grégoire au Commerce et Thomas Cazenave au Budget", énumère franceinfo.
Pour l'instant, les ministres et secrétaires d'État sont contraints de rester dans la salle d'attente.