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L’échec du Front National
Alors qu’il était arrivé en tête dans six régions dimanche dernier, le Front National a finalement échoué au second tour. Le parti présidé par Marine Le Pen n’a en effet remporté aucune région. "Les électeurs qui ont répondu à l'appel très clair, très net, très courageux, celui de la gauche à faire barrage à l'extrême droite", a commenté le Premier ministre, Manuel Valls. De son côté, la présidente du FN a néanmoins tenu à féliciter les électeurs du FN, faisant même un discours de victoire. "Je vous félicite, électeurs patriotes, d'avoir su refuser les intimidations, l'infantilisation et les manipulations", a-t-elle déclaré, estimant ensuite que ces élections "confirment la montée inexorable, élections après élections, du courant national".
Pas de vague bleue pour les Républicains
L’union de la droite et du centre arrive certes en tête du second tour, mais ne devance le Parti socialiste que deux régions (7 contre 5). Secoué par la résistance inattendue de la gauche, le parti présidé par Nicolas Sarkozy y voit toutefois "un encouragement", selon les termes de Brice Hortefeux. Un sentiment notamment motivé par la victoire de la candidate LR Valérie Pécresse en Ile-de-France, face à son rival socialiste, Claude Bartolone (43,8% contre 42,18%), mais aussi par les deux régions que la droite a su remporter face au Front National, en PACA et dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie. "Il nous faut maintenant prendre le temps de débattre au fond des choses, des grandes questions qui angoissent les Français", a commenté Nicolas Sarkozy dimanche soir, tournant ainsi son discours vers l’avenir.
Le PS limite la casse
En mauvaise posture à l’issue du premier tour, la gauche s’en sort finalement avec cinq régions, parvenant ainsi à limiter la casse. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian offre même au PS son plus beau score avec 51,41% des voix en Bretagne. Se refusant cependant à tout triomphalisme, Manuel Valls, le Premier ministre a estimé dimanche soir que "le danger de l’extrême droite n’est pas écarté, loin de là (….) Tout cela nous oblige à entendre davantage les Français, à agir sans relâche, plus vite, pour obtenir plus de résultats".
La Corse aux mains des nationalistes
La Corse n’est tombée ni aux mains de la droite, ni aux mains de la gauche, ni à celles de l’extrême droite. En effet, Pe e Corsica est arrivé en tête du second tour avec 35,34% des suffrages. La liste de Gilles Simeoni a ainsi battu celle de la gauche emmenée par Paul Giacobbi (28,49%) et celle du Rassemblement de José Rossi (27,07%). Le Front National a quant à lui enregistré 9,09% des suffrages sur l’île de Beauté.
Un second tour qui mobilise plus que le premier
A 17 heures dimanche, le taux de participation était de 50,54%, contre 43,01% une semaine avant à la même heure. Avec sept points de plus, la participation du second tour était donc plus forte que celle du premier.
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