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"J’appelle à voter Christian Estrosi". Ces mots n’ont pas été prononcés par un ténor des Républicains mais par le Premier ministre socialiste. Alors qu’il était l’invité du 20 heures de TF1 lundi soir, Manuel Valls a pris la parole publiquement pour la toute première fois depuis que les résultats du premier tour des élections régionales ont été dévoilés. Dimanche soir, le Front National est en effet sorti vainqueur de ce premier scrutin avec plus de 28% des suffrages au niveau national, suivi par la droite et laissant la gauche derrière. Aussi, et alors que Nicolas Sarkozy s’est opposé à l’idée d’un front républicain pour contrer le parti de Marine Le Pen au second tour, le Parti socialiste a, lui, appelé ses candidats dans des "régions à risque face au FN" à retirer leur liste. Un choix que certains candidats et même militants de gauche ont eu du mal à accepter et que le Premier ministre a tenté de défendre.
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"Dans ces moments-là, il ne faut pas s’accrocher, il faut être digne""Le programme économique du FN serait u désastre", a-t-il d’abord fait valoir sur la Une. "Il y a deux conceptions de la France. Celle de la République, exigeante, qui veut protéger et rassembler la France. Et celle du Front National qui n’offre rien à ceux qui souffrent. L’extrême droite divise les Français (…) elle veut les jeter les uns contre les autres", a-t-il ensuite expliqué, avant de conclure : "dans ces moments-là, il ne faut pas s’accrocher, il faut être digne, à la hauteur de l’enjeu : conforter la République". Appelant clairement les militants de gauche à voter pour le candidat de la droite en Provence-Alpes-Côte d’Azur, dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie et dans le grand Est, le chef du gouvernement a même été jusqu’à lâcher : "j’appelle à voter Christian Estrosi", le député-maire du Nice LR qui s’oppose à la députée FN Marion Maréchal-Le Pen en PACA. "La grande différence avec Nicolas Sarkozy, c’est que j’assume mes responsabilités", a également martelé Manuel Valls.
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