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Une piqûre de rappel. Il y a quelques mois, Nicolas Sarkozy avait comparé l’afflux de migrants en Europe à une "fuite d’eau". Des propos qui avaient alors déclenché un tollé de réactions négatives et qui n’ont pas empêché l’ancien chef de l’Etat de préconiser samedi, lors d’un meeting à La Baule, la construction de "centre de rétention" aux portes de l’Europe. Une mesure permettant, selon lui, d’examiner les demandes d’asile avant que les migrants entrent sur le territoire.
"Sarko, dont le grand-père maternel était juif, oublie vraiment d’où il vient"Une proposition qui n’a pas plu à Jean-François Copé. Soutenant la position d’Angela Merkel et désireux de venir en aide aux migrants "dans la mesure de ses possibilités", le maire Les Républicains de Meaux n’a pas manqué de critiquer le chef de son camp. "Sarko, dont le grand-père maternel était juif, oublie vraiment d’où il vient", a-t-il en effet estimé, rapporte le Canard Enchaîné cette semaine.
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Mais si Jean-François Copé ne s’est pas gêné pour rappeler ses origines à Nicolas Sarkozy, Le Lab d’Europe 1 souligne qu’il lui est arrivé à lui aussi d’oublier les siennes. "Son grand-père paternel a fui l'antisémitisme de la Roumanie en 1926" et "ses grands-parents et son père ont échappé de peu à une rafle en 1943", écrit le site qui ajoute ensuite que le maire de Meaux avait "un peu mis de côté" ces éléments "lorsqu’en 2013, il avait proposé de réformer le droit du sol".
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