De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Emmanuel Macron reconfinera-t-il le pays ? Après d’insistantes rumeurs dans le début de la semaine du 25 janvier 2021, notamment alimentées par les révélations du Journal du Dimanche, le président de la République a tenu à démentir : il n’entend pas s’exprimer à ce sujet dans l’immédiat et préfère se laisser le temps de réfléchir à toutes les options ; d’analyser les résultats objectifs du couvre-feu national porté à 18 heures. Le chef de l’Etat, indique Voici, a aussi fait part de son mécontentement à l’encontre des scientifiques et autres experts qui réclament une mise sous cloche de la nation.
"Il est agacé par les spécialistes qui n’ont que ça à proposer", confirme en effet l’un des proches du président, interrogé par RTL. Plus exactement, il en aurait "marre de les voir défiler sur les plateaux de télé pour mettre la pression sur l’exécutif". Emmanuel Macron leur reproche notamment un manque de recul, puisque selon lui, ces médecins plus médiatiques que les autres ne se préoccupent que de l’aspect sanitaire de la question. "Il connaît le vrai prix d’un confinement et ce prix est exorbitant", assure cet intime dont le nom n’est pas communiqué.
Coût, pression… pourquoi Emmanuel Macron ne reconfine-t-il pas ?
Pourtant, insistent certains spécialistes, la situation requiert une action forte et rapide. C’est en tout cas l’analyse que fait le docteur Michaël Rochoy, chef de clinique des universités à l’université de Lille, interrogé par 20 minutes. "On est 400 morts par jour, attendre une semaine, c’est dire que 3 000 morts ça ne compte pas", s’indigne-t-il.
Dès lors, d’aucuns y voient aussi une autre raison. Ce qui retient la main du président, ce n’est peut-être pas - cette fois - la seule question économique. Une analyse à laquelle semble souscrire certains de ses proches…
Emmanuel Macron a-t-il peur de vous ?
#JeNeMeReconfineraiPas. Un certain nombre de Françaises et de Français ont d’ores et déjà fait savoir qu’ils refusaient purement et simplement de se reconfiner. Certains prétendent avoir signé des documents garantissant leur non-prise en charge par les services de soins en cas de contamination au coronavirus Covid-19, tandis que d’autres assurent avoir assez d’argent pour pouvoir se permettre de payer une amende. Enfin, certains appelaient avant les annonces d’Emmanuel Macron à une journée de désobéissance civile.
C’est précisément ce qui semble inquiéter le pouvoir en place, indique Le Parisien.
"Si on dit à des gens de ne pas sortir mais qu’ils sortent quand même, on sera désarmés. Aujourd’hui, plus personne n’accepterait un reconfinement complet, à moins qu’il y ait des milliers de morts chaque jour", explique par exemple un ministre, dont le nom n’est pas mentionné. "D'un point de vue sanitaire, si tout le monde pouvait rester chez soi, ce serait formidable. Mais d'un point de vue politique, on est sur un terrain glissant. Le risque en refermant le pays, c'est la désobéissance civile de certains", souligne pour sa part Christophe Castaner.
Pire : Emmanuel Macron semble avoir peur de véritables "pétages de plomb".
Reconfinement : les violences qui effraient Macron
Ce ne serait pas la première fois, depuis les débuts du quinquennat Macron, qu’une décision d’en haut susciterait assez de colère pour pousser ceux d’en bas à se mobiliser. Les Gilets Jaunes en constituent en effet l’un des exemples parmi les plus récents.
"Les gens peuvent péter les plombs si on leur laisse penser qu'on va refermer les écoles, lâche un conseiller gouvernemental. Ils vont se souvenir des portes qui claquent au nez de leurs enfants, pendant le premier confinement", s’inquiètent encore les conseillers du président. De quoi éviter un reconfinement ? Pas nécessairement…
En effet, le porte-parole du gouvernement s’est exprimé ce mercredi 27 janvier 2021. Il expliquait alors que le couvre-feu n’était peut-être pas assez efficace, indique France Info. Et qu’il faudrait… réfléchir à un reconfinement.