De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Pendant deux mois, la bataille pour le rachat de la branche énergie d’Alstom a fait rage entre l’Allemand Siemens et l’Américain General Electric. Sur le plan politique, Siemens a eu les faveurs du ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg, tandis que Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie préfère GE. Néanmoins, les deux titans se sont affrontés sur le plan médiatique en multipliant les interventions de leurs dirigeants et lançant des campagnes de publicités massives.
General Electric veut gagner le cœur des Français
Alors que Siemens joue la carte du suspense pour déposer son offre au plus tard mardi, GE tente de gagner la bataille de l’opinion. "Entre GE et la France, c'est une histoire qui remonte à plus de 100 ans. Aujourd'hui, GE emploie plus de 10.000 personnes en France, et ensemble, nous contribuons au développement des technologies et des industries de demain. Le meilleur reste à venir", vante ainsi la publicité du groupe également fleuron de l’aéronautique. La marque fabrique également des moteurs d’avions.
Et La Tribune révèle par ailleurs que la photo de fond à la publicité a été prise dans l'usine de fabrication de turbines à gaz de GE à Belfort, achetée en 1999 à Alstom. La boite s’est par ailleurs déployée sur les réseaux sociaux (Google+ et Twitter) et la directrice de GE France, Clara Gaymard a, quant à elle, écumé les médias de France Info à RTL en passant par Les Echos afin de vendre le mérite de son entreprise.
Alors que GE s’est donné du temps pour revoir son offre d’ici le 23 juin, l’opération séduction doit se terminer le 19 juin, a rapporté l’AFP.
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