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Les Républicains
Malgré un retour en politique, l’"effet Sarkozy" n’aura pas été celui escompté… En effet, selon une information de France Info, dix mois après l’élection de Nicolas Sarkozy à la tête des Républicains, le nombre d’adhérents est en baisse, et ce alors que l’ancien président voulait "une armée" de 300 000 militants.
Au dernier recensement (le 15 septembre), il y avait 175 900 adhérents à jour de cotisation, soit 3 100 de moins qu’il y a un an à la même date. Toutefois précise France Info, "les adhésions vont s'accélérer cet automne pour deux raisons : la campagne des régionales d'abord ; les élections internes en janvier ensuite".
A titre de comparaison, l’UMP (aujourd’hui Les Républicains) revendiquait 370 247 adhérents en 2007, environ 100 000 de moins l’année suivante, 100 000 de moins encore en 2011 avant de remonter à 315 000 à 2013 puis de redescendre à 179 000 adhérents l’année dernière, indique Le Monde.
Le Parti socialiste
Plus ambitieux que Nicolas Sarkozy, Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, visait non pas 300 000 mais 500 000 adhérents d’ici à 2017. Pourtant, lors du dernier pointage, le PS devait faire face à une chute spectaculaire de son nombre d’adhérents avec seulement "60 000 à 70 000" adhérents à jour de cotisations sur les 160 000 que compterait le premier parti de gauche.
En 2007, le PS revendiquait 256 750 adhérents. Sept ans plus tard, le parti en revendiquait 100 000 de mois.
Le Front national
Contrairement aux Républicains et au PS, le Front national est dans une dynamique positive. En 2007, il ne comptait que 7 000 adhérents, en 2011 40 000 et en 2014 sensiblement le même nombre, 42 100 adhérents.
Cette année, le FN a 51 551 adhérents à jour de cotisation sur les quelque 83 000 militants revendiqués par le parti.
Le Parti communiste
Il est loin le temps où le Parti communiste était le premier parti de France avec 700 000 adhérents en 1978. EN 1987, le PCF ne revendiquait plus que 330 000 militants, en 1999, 180 000 militants, 100 000 en 2011. Au dernier pointage connu, le Parti communiste avançait au JDD en 2012, le chiffre de 70 000 adhérents à jour de cotisation sur 130 000 adhérents.
Union des démocrates et indépendants
Depuis sa création en 2012, l’UDI a vu sa base militante s’effriter. En novembre 2014, seules 18 770 personnes "ont participé au scrutin interne qui a consacré la victoire de Jean-Christophe Lagarde, sur un total de 28 755 adhérents inscrits sur la liste électorale par l’instance de contrôle des adhésions.", indique Paris-Match. Toutefois, le parti avance le nombre de 35 000 militants à jour de cotisation, "une partie n’ayant pas été inscrite sur la liste électorale."
Europe-Ecologie Les Verts
Lors de la primaire organisée entre Eva Joly et Nicolas Hulot pour la présidentielle de 2012, "EELV revendiquait autour de 15 000 adhérents à jour de leur cotisation", indiquait Le Figaro. Toutefois, suite au mauvais score de la candidate Eva Joly (2,31 % des voix), la base militante s’est érodée pour se tasser à 10 000 adhérents.
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