De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’Europe se divise actuellement sur la manière de gérer l’arrivée massive de réfugiés et d’irréguliers. Un point sensible qui n’a pas échappé à Nicolas Sarkozy et que ce dernier a tenu à évoquer lors du meeting qu’il a donné jeudi soir à l’L’Isle-Adam, dans le Val-d’Oise. Critiquant la proposition de la Commission européenne visant à répartir les demandeurs d’asile entre les différents pays de l’union, le chef des Républicains a d’abord fustigé : "Il n’y a plus d’argent, plus d’emplois, plus de logements, mais ils ont trouvé un truc (…) Ils ont considéré que la solution au problème d’immigration ce n’était pas de réduire, mais de répartir" (voir la vidéo ci-dessus). "Et si ça ne suffit pas, il reste la chambre des enfants"Remonté, l’ancien président de la République a ensuite comparé cette situation à celle d’une maison avec une fuite. "Une maison, il y a une canalisation qui explose, elle se déverse dans la cuisine. Le réparateur arrive et dit ‘j'ai une solution : on va garder la moitié pour la cuisine, mettre un quart dans le salon, un quart dans la chambre des parents et, si ça ne suffit pas, il reste la chambre des enfants’", a-t-il lâché, ironique.
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Nicolas Sarkozy relance le débat sur le droit du solEn début de semaine, Nicolas Sarkozy s’était également exprimé sur un sujet sensible lié à l’immigration, le droit du sol. Le chef du parti d’opposition a en effet annoncé son intention de relancer le débat. Selon lui, on peut « incontestablement » envisager de remettre ce droit en question. "Tous ces sujets feront l'objet d'un débat et d'un vote (…) Une consultation aura lieu "avant l'été 2016", a-t-il prévenu.