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Mardi soir, lors d'une réunion publique en Meurthe-et-Moselle pour soutenir les candidats socialistes aux départementales, Manuel Valls en a profité pour porter de nombreux coups à Nicolas Sarkozy.

Mardi soir, devant plus de 800 sympathisants socialistes à Dombasle-sur-Meurthe, Manuel Valls a pris pour cible un de ses pires ennemis : Nicolas Sarkozy. Si les adversaires s'étaient livrés à des joutes verbales ce lundi via des meetings interposés, le chef du gouvernement en a remis une couche le lendemain. Estimant que les Français "ne voudront plus jamais de Nicolas Sarkozy" et qu'ils ont "besoin de dignité et de hauteur de vue", Manuel Valls a décidé, après son combat contre Marine Le Pen, de s'en prendre frontalement au patron de l'UMP.

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Manuel Valls accable Nicolas Sarkozy

Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce mardi, Manuel Valls n'y est pas allé de main morte. Comme le rapporte l'AFP, le Premier ministre a d'abord tenu à rappeler à son public de Meurthe-et-Moselle que "faire de la politique, ça n'est pas s'en prendre au président de la République en faisant des calembours". Puis, au sujet de Nicolas Sarkozy, le chef du gouvernement a lancé : "il faut lui rappeler qu'il n'est plus président de la République, qu'il a été battu". S'il a également déploré que l'UMP court "après l'extrême droite", Manuel Valls a demandé à l'ancien président de "s'élever au niveau, tenir de bons discours, parler de bons sujets". "Un peu d'introspection", a finalement recommandé le Premier ministre. Un travail qu'il juge nécessaire après une défaite aux élections présidentielles.

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Un débat de personnes

Multipliant les déplacements pour soutenir leurs candidats aux départementales qui se tiendront à la fin du mois de mars, Manuel Valls, mais aussi Nicolas Sarkozy, ont pris un malin plaisir à s'échanger de nombreux coups. Si les débats d'idées sont recherchés, il semblerait qu'ils se transforment peu à peu en débats de personnes. Lundi, Manuel Valls affirmait que Nicolas Sarkozy n'avait "ni convictions, ni colonne vertébrale", en réponse au coup porté par ce dernier à propos des nerfs du Premier ministre. Cette fois-ci, en estimant que "les Français ne voudront plus jamais de Nicolas Sarkozy", Manuel Valls est allé encore plus loin dans les affronts.

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