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C’est un parallèle qui illustre à lui seul la position ambiguë du Front national à l’égard de Charlie Hebdo. Alors que le parti d’extrême droite s’estimait exclu de la Marche républicaine du 11 janvier dernier, Louis Aliot, vice-président du FN, explique à sa façon pourquoi il n’est "pas Charlie". Comme le rapportent nos confrères du Lab, dimanche 1er février, le compagon de Marine Le Pen était à Anthony (Hauts-de-Seine) pour partager la traditionnelle galette des rois avec des militants.
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Devant l’assistance, le vice-président du FN revient sur l’attentat qui a frappé le journal satirique en ces termes : "moi je ne suis pas Charlie. Je ne l'ai jamais été et je ne le serai jamais. Je trouve que c'était un journal particulièrement ignoble mais à la seule différence de nos adversaires politiques, je considérais évidemment qu'il avait le droit d'exister parce que dans notre conception de la liberté, tout a le droit d'exister, y compris d'ailleurs les ennemis de la liberté". Si jusque-là les propos ne souffrent d’aucun dérapage malvenu, Louis Aliot va aller plus loin dans son analyse.
"J'ai été un peu espanté de voir sur BFM l'enterrement de monsieur Charb au son de l'Internationale, le poing levé" a-t-il expliqué. Et ce dernier d’étayer son propos : "est-ce que vous imaginez l'inverse ? À la télévision, un enterrement avec des chants nazis, des drapeaux nazis, des anciens nazis ? Parce que moi, dans mon esprit, je ne fais pas la différence entre l'un et l'autre. C'est pour ça que je suis choqué d'ailleurs".
Le Lab a isolé le moment en question et a publié une vidéo montrant le leader frontiste dresser ce parallèle douteux.
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