De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Laurent Wauquiez n’est pas "gêné" : les propos de Viktor Orban sur l’immigration
Laurent Wauquiez a pris position sur le cas Viktor Orban, jeudi 20 septembre, dans le journal Le Figaro. Le président du parti Les Républicains (LR) a déclaré au sujet du Premier ministre hongrois : "Je ne suis pas gêné par son discours sur la question migratoire". Dans les colonnes du quotidien, il précise : "Je parle à Merkel comme à Orban. Il a toute sa place au sein du PPE (Parti populaire européen). Il a été élu démocratiquement. Tous nos braves censeurs devraient s'en souvenir."
Pour le patron des Républicains, il est clair qu’il ne faut pas ostraciser le Premier ministre hongrois dont les propos divisent en Europe et en France. En effet,il prône notamment la théorie du grand remplacement. "On a tort de pousser Orban en dehors de l'Europe et du PPE. Il faut arrêter d'opposer les uns aux autres", explique Laurent Wauquiez.
Viktor Orban avait, par exemple, déclaré : Les jeunes d’Europe occidentale connaîtront le jour où ils se retrouveront en minorité dans leur propre pays". Ou encore, après sa victoire aux législatives, il proclamait : "Nous défendrons la culture chrétienne et nous ne livrerons pas le pays aux étrangers".
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Laurent Wauquiez n’est pas "gêné" : un projet européen commun
Le numéro un des LR confie au journal : "Je vois l'émergence d'une nouvelle génération de responsables de droite sur la scène européenne". Il y aurait donc une vision commune au sein de la droite européenne. Laurent Wauquiez indique aussi : "Nous partageons tous le projet européen mais nous sommes contre ce qu'il est devenu. Nous voulons tourner la page de la social-démocratie qui ne fait rien sur l'immigration ni sur la baisse des déficits". Le président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes n’a cependant pas souhaité s’exprimer sur le vote la semaine dernière pour l'activation de l'article 7 du traité de l'UE à l’encontre de la Hongrie.
A la question de savoir s’il aurait voté pour ou contre cette résolution, Laurent Wauquiez répond : "Je ne suis pas parlementaire européen". Lors de son entretien, il nuance tout de même son propos en rappelant qu’il y a "des lignes rouges à ne pas franchir comme celles de l'Etat de droit ou la liberté de la justice". Une position qui ne satisfait pas certaines figures de son parti comme Valérie Pécresse. La présidente de la région Ile-de-France et ses soutiens ont demandé une condamnation claire du "démantèlement de l'Etat de droit" en Hongrie, lors du bureau politique des Républicains tenu ce mardi 18 septembre, rapporte le JDD.