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Arrivé en troisième position, comme en 2011, l'ancien ministre de l'Economie a encore échoué à être le candidat de la gauche pour la présidentielle. Son avenir politique s'assombrit un peu plus.

En quelques minutes, le destin politique d’Arnaud Montebourg s’est assombri. Dimanche soir, l’ancien ministre de l’Economie a pris une claque en arrivant troisième au premier tour de la primaire de la gauche.

Comme en 2011, le truculent socialiste échoue au pied du podium et ne représentera pas le PS à l’élection présidentielle. Pourtant, à quelques jours du scrutin, les voyants étaient encore au vert, et Arnaud Montebourg faisait figure de favori. Mais avec 17,5 % des votes dimanche soir, l’échec est brutal. S’il fait sensiblement le même pourcentage qu’en 2011 (17,2%), en réalité, près deux fois moins de personnes ont voté pour lui (280 885 contre 455 000 en 2011).

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"Ce que vous avez semé servira plus tard"

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Au soir de sa défaite, il a déclaré : "L’équipe innovante du ‘projet France’, qui a tellement contribué à faire bouger les lignes de cette présidentielle, je leur dis à chacun : ‘Ce que vous avez semé servira plus tard’". "Il nous revient de faire confiance et de nous ouvrir à ceux qui innovent, ceux qui créent la société nouvelle (…) Je serai toujours du côté de ces inventeurs des temps futurs quoi qu’il advienne et quelles que soient les circonstances", a encore déclaré Arnaud Montebourg le soir du premier tour.

Des propos sibyllins qui ne laissent rien présager sur son futur en politique. Comme le souligne une journaliste du Figaro, "Montebourg n'a pas de mandat électif. Son échec de dimanche pourrait signer la fin de sa carrière politique."

En 2014, il voualit prendre exemple sur Cincinnatus

En 2014, suite à son départ du gouvernement, il déclarait vouloir "prendre exemple sur Cincinnatus (homme politique de la Rome antique, Ndlr), qui préféra quitter le pouvoir pour retourner à ses champs et à ses charrues". En 2013, il déclarait déjà : "J'en ai marre des élections, je ne me représenterai pas. Après le ministère, j'arrête la politique, en tout cas comme une carrière. La présidentielle est la seule élection à laquelle j'envisage de me représenter un jour."

Il reste peut-être une porte de sortie à Arnaud Montebourg, qui pourrait redevenir entrepreneur. Dans la foulée de son éviction du gouvernement, il était devenu membre du comité stratégique de la marque d'ameublement Habitat et du comité d'orientation stratégique de la SSII Talan. Sur Twitter, les commentaires allaient bon train sur un possible retour d’Arnaud Montebourg au sein de l’entreprise d’ameublement

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