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Dimanche 22 avril. Si la loi interdit aux médias français de publier les estimations avant 20h, heure de fermeture des derniers bureaux de vote, ce n'est pas le cas à l'étranger. En suisse comme en Belgique par exemple, la presse n'a pas à remplir ces obligations. Et ne compte donc pas se priver de rassasier les curieux avec un peu d'avance.
Sur internet dès 17h30
" A partir du moment où on aura une info fiable, (via les instituts de sondage – ndlr) nous donnerons l'information" nous indique Christophe Minder, responsable des relations medias de la RTS (Radio Télévision Suisse). D'abord sur internet à partir de 17h30, ensuite à la radio – nous espérons pouvoir annoncer cela dans notre émission politique de référence "Forum", à 18 heures -, et enfin à la télé, dans notre JT de 19h30 qui se fera spécialement depuis Paris."
"Nous ne sommes pas soumis à l'embargo"
Concernant les questions d'audimat et le fait d'annoncer les résultats avant les médias français, Christophe Minder précise : " Nous l'avons déjà fait pour les élections de 2007, et l'on sait que cela impacte fortement nos audiences, notamment sur internet…Nous nous sommes évidemment posé la question de savoir si nous devions donner l'info avant les médias français, mais la réponse nous est apparue évidente. Dès lors que nous ne sommes pas soumis à l'embargo imposé par la loi française, notre métier de journaliste consiste à donner l'information que nous avons collectée. Nous nous doutons que nos collègues français ne doivent pas être très heureux de cette situation. Mais nous savons également qu'ils feraient comme nous s'ils étaient à notre place. D'autant que l'actualité française intéresse beaucoup notre public."
Emissions spéciales dès 18 h en Belgique
Même son de cloche à Bruxelles. Dès 18 heures, la RTBF consacrera des émissions spéciales aux élections françaises, le 22 avril et le 6 mai. Emissions durant lesquelles les journalistes belges donneront les estimations et les résultats des sondages à la sortie des urnes. "On ne s'immisce dans rien puisqu'on travaille sur un territoire qui n'est pas concerné par les lois françaises, a déjà justifié sur Europe 1, Christian Dauriac, rédacteur en chef à la RTBF. C'est au législateur de chaque pays de considérer ce qu'il doit faire. Nous, notre boulot, c'est de faire un travail journalistique. Quand on a une information, on ne va pas la cacher à nos téléspectateurs".
Des amendes encourues, même sur les réseaux sociaux
En France, la diffusion de sondages et estimations est interdite à partir de vendredi soir minuit qui précède le dimanche du vote. Les diffuseurs s'exposent à des poursuites pénales et à des amendes de 3 500 à 75 000 €. De même, envoyer un tweet ou publier un message sur Facebook tombe sous le coup de la loi. Il est cependant prévisible, qu'en plus des médias étrangers, les fuites seront tout aussi nombreuses sur les réseaux sociaux…