Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
Mais à quoi joue Manuel Valls ? Dans le JDD, dimanche dernier, le Premier ministre a laissé entendre qu'il voudrait être candidat à la présidentielle de 2017. Et ce, alors même que le chef de l'Etat n'a pas encore donné son avis sur sa propre candidature.
Si Manuel Valls veut franchir le Rubicon, c'est pour plusieurs raisons selon Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste à France 2. "Un parce que la patience n'est pas sa vertu principale, deux parce que la candidature Macron l'a piqué au vif. Trois, parce qu'il considère que François Hollande risque d'envoyer la gauche dans le mur, là où lui conserve un petit espace et représente un léger espoir", analyse-t-elle.
A lire aussi - François Hollande : toutes ces trahisons auxquelles il a dû faire face...
"Il souhaite être le candidat naturel de la gauche en 2022"
Pourtant, Manuel Valls continue de jouer la carte de la loyauté et ne veut pas apparaître pour un traître. Surtout depuis le départ d'Emmanuel Macron du gouvernement. Non, son ambition serait ailleurs : récupérer le PS après l'élection présidentielle. "Car il souhaite être le candidat naturel d'une gauche moderne et réformiste, mais en 2022, explique l'éditorialiste. Sa pression mise sur François Hollande est une stratégie de l'empêchement, une arme de dissuasion massive. Il veut tout faire pour que sa candidature devienne une évidence et que celle de François Hollande apparaisse comme un non-sens. Il veut le pousser à abandonner."
Vidéo sur le même thème : Manuel Valls : "il n'y pas de crise institutionnelle"