De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Depuis le début de sa campagne, Benoît Hamon semble avoir des difficultés à rassembler la gauche. Ses tentatives de rapprochement avec Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon ne lui ont pas été forcément favorables. Ainsi plusieurs ténors socialistes ont préféré rejoindre le candidat d'"En Marche !", Emmanuel Macron. Dernier en date, le très populaire ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
Invité dans la matinale d'Europe 1, le candidat s'est exprimé au sujet de la tournure que prend cette campagne. "La primaire, c’était une élection qui a rassemblé plus de deux millions de citoyens. La logique, c'est qu'on respecte le vainqueur de cette élection", a-t-il déclaré.
"Je n'attendais rien de lui"
"Ce qui me frappe, c'est qu'aujourd'hui, au moment où le Front national, qui est un parti profondément anti-démocratique et qui est aux portes du pouvoir, on oublie jusqu'au principe le plus élémentaire qui consiste à respecter la démocratie. Comment voulez-vous que les électeurs nous respectent, si nous ne respectons pas ce que les électeurs disent ?", fait-il entendre.
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Le candidat ne peut en effet pas compter sur beaucoup de soutiens pour mener à bien son projet. "Je ne m'attendais pas à autant de trahisons", a déploré Benoît Hamon. Suite au ralliement de Jean-Yves Le Drian en faveur d'Emmanuel Macron, il a déclaré au média : "Je ne lui en veux pas, car je n'attendais rien de lui". Le message est passé...