Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
Ce mardi matin, Jean-François Copé a été convoqué au pôle financier du tribunal de grande instance de Paris dans le cadre de l'affaire portant sur les pénalités de Nicolas Sarkozy payées par l'UMP. Selon une source judiciaire citée par l'AFP, l'ex-patron du parti d'opposition a été mis enxamen pour "abus de confiance".
En 2012, le Conseil constitutionnel avait invalidé les comptes de campagne de l’ex-chef de l'Etat pour "dépassement de plafond autorisé" et c’était le parti de l’opposition qui avait réglé en novembre 2013 la note de 400.000 euros, grâce notamment au "sarkothon". En juillet dernier, le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire sur ce dossier estimant que le paiement de ces pénalités par le parti pouvait constituer un "abus de confiance" au préjudice de l’UMP. C’est dans ce cadre que Jean-François Copé, à l’époque président du parti, a été entendu. La trésorière de l’UMP, Catherine Vautrin, a quant à elle été mis examen dans cette affaire en décembre 2014.