De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"J'ai peur que cette vidéo disparaisse", affirmait Taha Bouhafs, journaliste et militant d'extrême gauche, interviewé par les équipes de Quotidien quelques jours après sa garde à vue. Il évoque un rapide film, tourné depuis son téléphone portable, avant son interpellation. Le vendredi 17 janvier 2020, il avait signalé la présence du chef de l'Etat et de son épouse au théâtre parisien "Les Bouffes du Nord", où il se trouvait également. Par la suite, une trentaine de manifestants "très remontés", ont poursuivi le président de la République et son épouse, qui s'échappaient des lieux, rapporte La Dépêche sur son site internet.
Après 24h de garde à vue, Taha Bouhafs a finalement été relâché par les forces de l'ordre. Il a ensuite donné sa version des faits sur le plateau de Yann Barthès, le 20 janvier. "Vous filmez sa fuite ?", questionnent les journalistes de l'émission. Et l'intéressé de répondre : "Je vous le dis ici, puisque j'ai été ensuite placé en garde à vue, mon téléphone a été mis sous scellés. Et dans ce téléphone il y a une vidéo terrible où on voit un président de la République, ainsi que la Première dame, prendre leurs jambes à leur cou".
Le journaliste explique ensuite qu'Emmanuel et Brigitte Macron auraient fui "des gens qui sont entrés dans le théâtre et qui viennent leur demander des comptes".
Fuite "terrible" d'Emmanuel Macron : le président a-t-il été exfiltré ?
Le président et son épouse devaient, à l'origine, assister à une représentation de la pièce La Mouche. Toutefois les faits rapportés par Taha Bouhafs sont démentis par Roselyne Bachelot, qui était elle aussi présente. Elle prétend avoir vu le chef de l'Etat sortir "un court instant pour mettre sa femme en sécurité, avant de revenir, imperturbable", rapporte Gala.
"Il est revenu seul, sans Brigitte Macron, et je le comprends compte tenu des violences et des appels sur les réseaux sociaux", a-t-elle poursuivi.