La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Ils ont décidé de faire vol à part. François Hollande a en effet invité Nicolas Sarkozy à l’accompagner ce mardi en Afrique du Sud pour assister à la cérémonie d’hommage à Nelson Mandela, mais les deux hommes ont préféré faire le voyage séparément. En somme, ce sera donc chacun son avion. Et si le président de la République et son prédécesseur n’ont pas donné davantage de détails quant à ce qui a motivé ce choix, l’Elysée a expliqué avoir retenu l’option de deux Falcon 7X plutôt qu’un A330 pour des raisons "économiques" et "techniques". Faire voler deux avions Falcon coûterait en effet moins cher qu'un A330. Selon Europe 1, une heure de vol en Falcon 7X coûterait ainsi 8 000 euros, contre 20 0000 euros pour l’A330.
Outre les arguments avancés par la présidence, on se doute bien que la mésentente entre François Hollande et Nicolas Sarkozy y est également pour quelque chose. "Chacun peut comprendre que l’on respecte un peu l’intimité", a ainsi estimé un proche de Nicolas Sarkozy au micro d’Europe 1, tandis que la journaliste Caroline Roux n’a pas hésité à déclarer tout de go que "l’ambiance est plutôt à la guerre froide".
De vieilles rancœursParmi les différentes raisons invoquées pour justifier ce "climat tendu" entre les deux hommes, certains observateurs avancent notamment les attaques dont François Hollande aurait fait l’objet de la part du clan Sarkozy pendant la campagne présidentielle de 2012 et qu’il n’aurait pas digérées. L’actuel chef de l’Etat avait alors été taxé d’homme "mou" incapable de prendre des décisions. De son côté, Nicolas Sarkozy aurait toujours en travers la gorge la cérémonie de passation des pouvoirs après laquelle son successeur n’a même pas pris la peine de le raccompagner jusqu’à sa voiture. Le Figaro rapporte d’ailleurs que François Hollande et Nicolas Sarkozy ne sont pas appelés pour organiser leur voyage en Afrique du Sud et qu’ils ont laissé leurs "bras droits respectifs, Pierre-René Lemas et Michel Gaudin, jouer les intermédiaires".
Et Europe 1 d’ôter tous les doutes quant aux véritables raisons en insistant sur le fait que, même si dans 25% des cas, les voyages présidentiels nécessitent deux avions "au cas où l’un ait un problème", ce n’est pas le cas pour les obsèques de Mandela puisque François Hollande et Nicolas Sarkozy reviendront dans deux avions et non dans un seul.