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Lors de son quinquennat, l’ancien chef de l’État avait déjà manifesté son opposition quant au port de la burqa, le voile islamique intégral. Une loi avait par ailleurs été votée en 2010, punissant son port sur la voie publique d’une amende. Ce jeudi, Nicolas Sarkozy (UMP) s’est de nouveau prononcé sur le sujet au micro d’Europe 1, affirmant qu’il ne souhaitait "pas de femmes voilées" en France, et ce parce que "dans la république, la femme et l’homme sont à égalité". Des déclarations qui ont suscité l’indignation de certains politiques, dont Éric Domard, conseiller spécial de Marine Le Pen et membre du Bureau Politique du FN.
Un "flagrant délit de mensonge"
En effet, ce dernier a immédiatement réagi aux propos de Nicolas Sarkozy en l’accusant de "flagrant délit de mensonge" dans un communiqué, comme le rapporte Le Point. "Le 6 juin 2009, lors d’un discours à Caen, il déclarait exactement l’inverse : en France une jeune fille qui veut porter le voile, peut le faire", écrit le partisan du FN. Et de poursuivre : "une fois encore, le président de l’UMP est pris en flagrant délit de mensonge sur la question du voile". Mais les propos d’Éric Domard ne s’arrêtent pas là. L’homme conclut en qualifiant Nicolas Sarkozy d’"apologiste du modèle communautariste religieux" qui "bafoue les lois et les valeurs de la République".
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Et la polémique qui entoure Nicolas Sarkozy ne semble pas prête de s’apaiser puisque le Collectif de lutte contre l’islamophobie aurait lui aussi vivement réagi, selon Le Monde.
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