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Jeudi, Nicolas Sarkozy s’envolera pour la Côte d’Ivoire. Prévu de longue date, ce voyage de deux jours s’emble d’ores et déjà digne d’un déplacement présidentiel, souligne Europe 1.En effet, même si Nicolas Sarkozy y sera "accueilli en ex-chef d’Etat, mais aussi en ami. Car c’est sous sa présidence que les troupes françaises étaient allées arrêter Laurent Gbagbo, président sortant qui contestait la victoire de Ouattara", ce voyage s’apparente plus à celui d’un chef d’Etat, qu’à celui d’un président de parti. Là-bas, l’ex-locataire de l’Elysée y rencontrera le président ivoirien et se rendra sur les lieux de l’attentat qui a fait au moins 18 morts, dont 4 Français, le weekend dernier.
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"On imagine mal qu’(il) se prive d’un commentaire sur la politique intérieure"Depuis Abidjan, la capitale, le patron du parti d’opposition donnera également une interview à iTélé, rapporte encore Europe 1. Un entretien télévisé au cours duquel Nicolas Sarkozy devrait aborder la question de lutte contre le terrorisme et les relations de la France et de l’Afrique. "On imagine mal qu’(il) se prive d’un commentaire sur la politique intérieure", note le site de la radio qui écrit également que "ce déplacement est donc tout ce qu'il y a de plus présidentiel, surtout dans le contexte de l'attentat terroriste de dimanche". D’autant que s’il a condamné cette attaque, le président François Hollande ne s’est pas rendu sur place.
Pour se distinguer de ses rivaux"Tout ce qui peut extraire Nicolas Sarkozy de la cuisine de chef de parti, à arbitrer les querelles de bureaux et d’investitures, est bon à prendre", souligne par ailleurs Europe 1 qui voit aussi en ce déplacement à l’étranger une stratégie de l’ancien président pour se démarquer de ses rivaux à la primaire de la droite et du centre. "Une visite à l'étranger de Nicolas Sarkozy, ancien chef de l'Etat, a un écho qui ne manque pas de rappeler son statut à part, le plaçant naturellement au niveau de l'actuel occupant de l'Elysée", explique-t-elle sur son site.
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