De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Nicolas Sarkozy était l’invité de David Pujadas le 4 février dernier dans l’émission "Des paroles et des actes". Un passage au cours duquel le patron des Républicains a été confronté à plusieurs Français triés sur le volet et surtout, à leurs questions. L’un d’entre eux, un restaurateur a ainsi expliqué qu’il avait voté pour Nicolas Sarkozy en 2007, puis pour François Hollande en 2012 et avait été "déçu" à chaque fois. Envisageant désormais de voter pour Marine Le Pen en 2017, il demandait à l’ancien chef de l’Etat quels étaient ses arguments pour l’en dissuader. Etaient également, entre autres, présents un secrétaire de la CGT Commerce à Paris qui lui a lancé que "jamais le chômage n’a été autant augmenté que sous (son) mandat", mais aussi une institutrice qui a hébergé des migrants et qui voulait savoir pourquoi le discours de l’ex-locataire de l’Elysée "fait peur aux Français".
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"Il y avait d’un côté, ceux qui me détestent depuis toujours"Si sur le moment, Nicolas Sarkozy n’a pas sourcillé et s’est prêté au jeu des questions-réponse, en coulisses, il n’a pas hésité à dire le fond de sa pensée. "Il y avait, en face de moi, d’un côté, ceux qui me détestaient depuis toujours et, de l’autre, ceux qui me détestent depuis 2012 !", a-t-il en effet raillé, ainsi que le rapporte Le Journal du Dimanche.
Malgré les profils des Français assis face à lui, Nicolas Sarkozy a profité de son passage à la télévision pour annoncer à demi-mots sa candidature pour la prochaine course à l’Elysée. "On en reparlera en 2017, William, et je vous convaincrai, a-t-il en effet répondu au restaurateur. Parce que moi je ne renonce pas à convaincre des gens qui vont au Front national parce qu’ils ont été déçus de tout le monde, y compris de moi. Je veux aller vous chercher".