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L’un ou l’autre. Nicolas devra peut-être faire un choix. C’est en tout cas ce qu’a estimé Vincent Peillon dimanche. Au micro de la Radio J, le ministre de l’Education nationale a en effet considéré que si l’ancien président de la République venait à prendre la tête d’un fonds d’investissements qatari, cela signifierait qu’il a renoncé à la vie politique. Il y a quelques jours, le Financial Times a annoncé que l’ex-chef d’Etat aurait été sollicité par le Qatar pour prendre la direction d’un fonds d’investissements souverain de 500 millions d’euros destiné à des investissements dans des pays émergents. Une information qui n’a pas été démentie pas Nicolas Sarkozy ni son entourage. Ce dernier s’est contenté d’affirmé que l’ancien occupant de l’Elysée "reçoit régulièrement des propositions, mais ne s’est engagé dans aucune".
"Dans la vie il faut faire des choix"
Vincent Peillon a par ailleurs insisté sur le fait que le prédécesseur de François Hollande "est libre de conduire sa vie comme il le souhaite. Je n’ai pas de conseils à donner aux uns et aux autres". Evoquant sur la rumeur qui enfle actuellement autour d’un éventuel retour en politique du champion de la droite pour la présidentielle de 2017, le ministre a déclaré : "Evidemment, je pense que ça, c’est sous-entendu par tout le monde et c’est ce qui le fait hésiter d’ailleurs". Le numéro trois du gouvernement a poursuivi en expliquant : "Dans la vie il faut faire des choix. Quand nous servons des intérêts privés, il est plus difficile de servir des intérêts publics et de donner le sentiment d’une totale indépendance". Et de rappeler : "Mais Nicolas Sarkozy a beaucoup donné à l’engagement politique, il a beaucoup donné à la France. Il s’est souvent exprimé, y compris lorsqu’il était président de la République, sur la volonté qui était la sienne d’avoir une vie, de faire d’autres activités".
De son côté, Jean-Pierre Raffarin, l’ancien premier ministre (UMP) a estimé sur le plateau de France 2 ce lundi "qu’il sera difficile pour lui (Nicolas Sarkozy) de concilier une carrière entrepreneuriale et une carrière politique". Selon lui, "il fera ses choix le moment venu, c’est aujourd’hui trop tôt, sa carrière politique serait possible en fonction de circonstances" qu’on "appréciera sans doute en 2016".