De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Cela n’a pas été aussi simple à organiser que cela en a eu l’air. Le premier grand meeting de campagne de Nathalie Kosciusko-Morizet, la candidate UMP à la mairie de Paris, a été marqué par la venue de Nicolas Sarkozy. Lundi soir, l’ancien président est en effet sorti de son bureau de la rue de Miromesnil (Paris, VIIIe) pour se rendre au gymnase Japy (Paris, XIe) et ainsi soutenir son ex-ministre. Fort d’être arrivé sous une pluie d’acclamations de la part des militants UMP alors réunis, Nicolas Sarkozy a même tenu à prendre la parole.
"Je suis là par amitié pour Nathalie qui a été une porte-parole courageuse, intelligente, pendant ma campagne et le moins que je puisse faire c'est de lui rendre son amitié et sa fidélité", a-t-il déclaré souriant. Un geste qui n’a pas manqué de ravir la rivale d’Anne Hidalgo. Consciente que cette apparition du « champion de la droite » pourrait sérieusement l’aider à reprendre le dessus dans la course à la mairie de Paris, NKM a d’ailleurs expliqué au micro : "Je mesure (…) le geste d’amitié et de fidélité que tu nous adresses".
"Fillon et Copé n’ont même pas été conviés à la fête"
Mais si tout semblait alors spontané et détendu, en réalité il n’en était rien. Le Canard Enchaîné révèle en effet que la venue de Nicolas Sarkozy "a été organisée comme une opération militaire". Selon les informations de l’hebdomadaire satirique, si les militants n’en ont été informés que le jour-même, les membres du parti en ont, eux, été avertis bien en amont, "trois semaines en avance". Et si l’ancien président a accepté de sortir de la réserve qui cultive savamment depuis sa défaite en 2012, il n’en a pas moins imposé des conditions drastiques.
"Pas question que d’autres vedettes du parti viennent au gymnase Japy faire de l’ombre à un pareil champion", explique le Canard avant de préciser que "Fillon et Copé n’ont même pas été conviés à la fête". Les "notables de l’UMP-Paris" auraient également été écartés de ce grand meeting pour laisser la place à Nicolas Sarkozy. "Ce sont les pires", aurait commenté ce dernier à leur propos. Selon l’ex-chef d’Etat, ils symboliseraient "les défaits, les divisions et les chamailleries de son camp". Ainsi, et pour que tout soit parfaitement orchestré selon la volonté de Nicolas Sarkozy, "l’équipe de NKM a rameuté au premier rang une brochette de jeunes candidats pour (l’)encadrer", rapporte l’hebdomadaire.
Cette organisation, en apparences sans faille, aurait toutefois et toujours d’après les informations du Canard, été quelque peu ébranlée par le manque de militants. "Une partie du gymnase est restée vide malgré les efforts de l’appareil du parti pour rameuter", indique en effet le journal.