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Invité mercredi soir au 20 heures de France 2, Nicolas Sarkozy a sifflé la fin de l'union nationale instaurée depuis les attaques terroristes. Plus détails.

On savait qu’il commençait à s’agacer de cet esprit du 11 janvier qui se prolongeait. Et donc pour y couper court, Nicolas Sarkozy a préféré prendre les devants. Invité mercredi soir sur le plateau de David Pujadas, l’ex-chef de l’Etat a rendossé son costume de leader de l’opposition pour dézinguer le gouvernement, surtout Manuel Valls.

Finie la trêve donc, le temps du recueillement et de l’émotion partagée. Place au combat et à la cruelle réalité de l’arène politique. Dans le viseur de Nicolas Sarkozy, la situation "d’apartheid" à la Française décrite par Manuel Valls lors de ses voeux à la presse. Une "consternation" pour le président de l’UMP pour lequel "comparer la République à 'l'apartheid' est une faute". "Je ne sais pas ce qu’il a voulu signifier, c’est à lui qu’il faudrait demander de s’expliquer" a-t-il expliqué.

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Puis, Nicolas Sarkozy a formulé quelques propositions pour lutter contre le terrorisme. Parmi elles, "rétablir les heures supplémentaires dans la police et les services de renseignement". Réagissant à la mesure préconisée par Manuel Valls consistant à procéder au recrutement de 1.400 fonctionnaires supplémentaires au ministère de l’Intérieur, le chef de l’opposition a estimé que cette procédure prendrait trop de temps. "Les renforts en personnel arriveront pour les premiers dans deux ans et pour les derniers dans cinq ans" a-t-il ainsi affirmé.

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Par ailleurs, l’ex-chef de l’Etat a réfuté l’accusation selon laquelle les effectifs de police ont baissé sous son quinquennat. "C’est faux" a-t-il répliqué prenant ainsi les syndicats de police pour témoins. Cependant, comme le fait remarquer L’Obs, dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP), la police a bien perdu 12.000 postes de gendarmes de policiers entre 2007 et 2012. Si les effectifs ont bien évolué entre 2002 et 2011 de 1700 postes, les chiffres du ministère de l’Intérieur accusent une baisse bien plus importante sur cette période.  

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Aussi, Nicolas Sarkozy a estimé que "la question de l’islam et la laïcité est clairement posée" évoquant notamment une "guerre contre notre civilisation, notre mode de vie, notre façon de nous habiller, notre façon de penser et notre façon de dire". Ce faisant, il a appelé à un "islam de France" opposé à "un islam en France". Enfin, un détail sémantique assez évocateur a été relevé par nombre d’observateurs : l’utilisation de l’imparfait pour parler de l’union nationale. On ne peut être plus clair.

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Nicolas Sarkozy enterre l’union nationale et charge Manuel Valls

#JeSuisNico ou quand Internet se moque de l'attitude de Sarkozy

Si Nicolas Sarkozy a fait parler de lui suite à sa présence à la marche républicaine ce dimanche 11 janvier, c'est aussi parce que son intrusion dans la photo des chefs d'Etats a été remarquée. Les internautes se sont emparés de cette image pour "l'incruster" dans d'autres clichés, donnant lieu à des détournements hilarants publiés sur les réseaux sociaux avec le hashtag #JeSuisNico". Voici les plus drôles.

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