Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Pas de répit pour Nicolas Sarkozy. Au cœur de l’actualité politico-judiciaire de la semaine dernière, l’ancien président s’apprête de nouveau à faire parler de lui cette semaine. Alors qu’il est attendu à Nice pour inaugurer le centre Claude Pompidou consacré à la maladie d’Alzheimer en compagnie de Bernadette Chirac, le tribunal de grande instance de Paris va examiner sa demande de retrait des enregistrements réalisés par son ancien conseiller. Non seulement "furieux" d’avoir été trahis de la sorte mais également que les enregistrements aient été dévoilés, l’ex-président et son épouse ont en effet choisi de riposter en demandant que les bandes soient retirées du site Altantico. Forts d’avoir porté plainte pour atteinte à la vie privée, les époux Sarkozy ont d’ores et déjà obtenu dimanche que le site internet retire les enregistrements sur lesquels on entendait la voix de Madame. Nicolas Sarkozy et sa femme espèrent que leur action en justice aura un effet dissuasif sur l’exploitation potentielle de ces enregistrements. Tous les deux réclament par ailleurs 30 000 euros de dommages et intérêts à Patrick Buisson. Cette somme devrait ensuite être reversée l’association Carla Bruni.
L’affaire BettencourtOutre l’audience de ce lundi, Nicolas Sarkozy fera de nouveau parler de lui mardi. La Cour de cassation doit en effet se prononcer sur l’un des volets de l’affaire Bettencourt. Après avoir bénéficié d’un non-lieu en octobre dernier, l’ancien président réclame désormais que la saisie de ses agendas soit annulée. Son avocat, Me Spinosi, invoque notamment le fait que le chef de l’Etat "ne peut, durant son mandat (…) faire l’objet d’une action, d’un acte d’information, d’instruction ou de poursuite". L’autre conseil de l’ancien chef d’Etat, Me Herzog a quant à lui précisé : "l’affaire Bettencourt est terminée pour Nicolas Sarkozy", il s’agit uniquement "d’un problème de principe, à savoir l’illégalité de la saisie des agendas".
Et alors qu’après s’être volontairement retiré pendant plusieurs mois, Nicolas Sarkozy se retrouve malgré lui sur le devant de la scène, les observateurs se demandent si l’ancien président profitera de son déplacement à Nice pour s’exprimer sur les affaires qui l’éclaboussent. La réponse dans quelques heures.