De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Reviendra, reviendra pas ? Depuis plusieurs mois maintenant, Nicolas Sarkozy se plaît à entretenir un savant mystère autour de son retour dans l’arène politique. Récemment, lors d’une interview accordée à Valeurs Actuelles, l’ex-chef d’Etat a poursuivi sur sa lancée. "Je n’ai pas pris ma décision parce que je veux avoir tous les éléments en main", a-t-il en effet expliqué. Ainsi, l’ancien président attendrait encore un peu avant de se prononcer. Mais qu’attend-il au juste ? Qu’entend-il par "tous les éléments" ?
"Mon moteur, c’est le devoir"En premier lieu, Nicolas Sarkozy attendrait que son sens du devoir le pousse à agir. Il l’avait déjà indiqué il y a quelques mois à ses collaborateurs : "La question n’est pas de savoir si je veux ou ne veux pas revenir. Je ne peux pas ne pas revenir" ainsi que l’avait rapporté Le Point. Et l’ancien président a récemment remis cet argument en avant dans les colonnes de Valeurs Actuelles. "La première campagne présidentielle, on la fait toujours par envie et par désir. Pour un retour, le moteur, c’est le devoir", a confié l’ex-locataire de l’Elysée. Moins mystérieux sur ce qui aiguise son sens du devoir que sur ses réelles intentions, Nicolas Sarkozy a même précisé : "C'est la capacité à redonner de la confiance à un pays qui n'a plus de réponses pour aucun des grands défis du moment".
Son appétit pour la politiqueMais si Nicolas Sarkozy pourrait être poussé à revenir par l’état actuel de la France gouvernée par la majorité socialiste, il pourrait également l’être par son appétit pour la politique. Souvenez-vous cette petite phrase lourde de sens qu’il avait prononcée lors d’une conférence à Londres en novembre dernier : "Les tigres ne deviennent jamais végétariens". Après avoir consacré 37 ans de sa vie à la politique, et malgré une pause de deux ans, sans doute Nicolas Sarkozy ne tardera-t-il pas à avoir envie de revenir à ses premières amours.
Et si jamais l’ancien président de la République venait à revenir, il n’en abandonnerait pas pour autant ses conférences. Alors que celles-ci ont rythmé une bonne partie de ses journées depuis sa défaite en 2012, il souhaiterait continuer à en donner. Pas question pour lui de renoncer à cette activité qui s’avère très lucrative, a indiqué le Figaro il y a quelques jours. Si le champion de la droite revient au sein de l’UMP, il faudra donc que le parti compose avec son agenda. Toujours selon les informations du journal, l’époux de Carla Bruni-Sarkozy souhaiterait également conserver son bureau de la rue Miromesnil à Paris. C’est là qu’il reçoit chefs d’entreprises, anciens collaborateurs et personnalités politiques. C’est aussi là qu’il préparerait son retour, assurent certains observateurs.
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Nicolas Sarkozy pose des conditions à son éventuel retour
Les sympathisants UMP veulent de luiLes Français pourraient également avoir un grand rôle à jouer dans son retour, notamment les sympathisants UMP. Nicolas Sarkozy ne reviendra pas s’il ne se sent pas attendu. Un récent sondage YouGov pour le HuffPost dévoilé début juillet a d’ailleurs révélé que 81% d’entre eux étaient favorables à sa candidature à la présidence du parti d’opposition. Un chiffre d’autant plus encourageant pour l’ex-chef d’Etat que ce sondage a été réalisé entre le 3 et le 7 juillet, soit au lendemain de sa mise en garde de vue.
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Régler ses comptesNicolas Sarkozy n’a pas que des amis au sein de l’UMP. Son ancien Premier ministre caracole d’ailleurs en tête du classement de ces meilleurs ennemis. Aussi, l’ex-locataire de l’Elysée pourrait se servir de son retour pour lui porter un coup. François Fillon a prévu de faire sa rentrée politique le 27 août et le bruit court que Nicolas Sarkozy pourrait bien annoncer son retour la veille. Histoire de faire d’une pierre deux coups. Affaire à suivre donc.
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