© AFPAFP
France Bleu a publié sur son site le rapport de police relatant la venue de Nadine Morano au commissariat. Et visiblement, elle n'a pas été reçue comme elle le voulait.

Nous en parlions dans un précédent article. Indignée d’avoir croisé une femme portant une burqa, Nadine Morano est allée au commissariat pour s’en plaindre et signaler aux policiers cette tenue interdite. Dans un entretien accordé à Lor’Actu, l’eurodéputée a indiqué que "l’un des responsables de la police (lui) a assuré qu’il était normal (qu'elle) vienne en faire part". Sauf que, en réalité, l’accueil des policiers n’était pas vraiment celui qu’elle attendait.

Lire aussi : Nadine Morano croise une femme en burqa et lui demande de la retirer

"Vous ne regardez jamais la télé ?"

Nos confrères de France Bleu ont eu accès au rapport de police suite à la venue de Nadine Morano dans ses locaux et l'ont publié sur leur site. "Très énervée", elle ne s’est pas contentée de "signaler" la femme entièrement voilée qu’elle venait de voir mais a fait un véritable scandale. Ainsi, le policier qui rédige le rapport d’incident décrit une Nadine Morano "extrêmement agressive" exigeant que l’"on interpelle cette femme !".

Face à l’attitude de l’eurodéputée, le fonctionnaire de police lui a demandé une pièce d’identité "pour pouvoir d’une part savoir à qui (il avait) l’honneur, et d’autre part pour l’inscrire sur le registre d’accueil public".

Vidéo du jour

Réaction de Nadine Morano : "c’est incroyable !!" s’est-elle insurgée avant de prendre le policier à parti : "vous ne regardez jamais la télé ?! Je suis ministre ! Je suis député madame MORANO" s’est-elle écriée. Le policier indique que celle-ci était "aveuglée par ses exigences" et que, alors en pleine conversation téléphonique, elle n’écoutait pas ses interlocuteurs.

"En tant que fonctionnaire de Police, une anceinne personnalité, serait-elle une citoyenne supérieure ?" s’est ainsi interrogé le gardien de la paix auprès de sa hierarchie.

> Vidéo sur le même thème : Nadine Morano : "Je dis à Nicolas Sarkozy : c’est maintenant ou jamais !"