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Emmanuel Macron n’a pas peur de montrer son affection. Comme tout homme politique, le chef de l'État a de nombreux ennemis, mais aussi des amis, dont certains qu’il connaît depuis des années. Selon Le Point, il peut toujours compter sur un proche parmi les proches, Bernard Mourad, le patron de Bank of America Merrill Lynch France.
Les deux hommes se sont rencontrés en 2008, alors qu’Emmanuel Macron était inspecteur des Finances et, depuis, ils n’hésitent pas à afficher leur proximité. D’après l’hebdomadaire, ils se sont donné mutuellement un surnom très affectueux : "Mon lapin". Une relation de proximité qui n’est pas étonnante selon un député, qui explique que "le président a des fulgurances, il tombe facilement amoureux, se prend de passion pour des gens qu’il veut conserver auprès de lui. Mais ça ne dure pas toujours".
"L'histoire d'une amitié de dix ans"
Si, selon des proches, le chef de l'État finit par se désintéresser de certaines personnes, il entretient toujours une relation privilégiée avec Bernard Mourad. Dans un article consacré à ce dernier,Vanity Fair révélait en 2018 que les deux hommes se surnommaient également "ma poule" et n’hésitaient pas à s’envoyer des messages d’encouragement tels que "forza" et "love u". Des surnoms qui ont de quoi surprendre de la part d'un chef d'État et d’un banquier. Interrogé par France Inter, Bernard Mourad expliquait alors ne pas être "dans le phénomène de cour" : "On se connait depuis dix ans (…) C’était mon ami avant qu’il accède à ces responsabilités, ce sera mon ami après. Voilà c’est juste l’histoire d’une amitié de dix ans".
Une amitié à laquelle Emmanuel Macron reste donc fidèle, à en croire Bernard Mourad, qui expliquait à France Inter que sa conquête de l'Élysée n’avait rien changé à leur relation : "Je lui ai demandé quand il a été élu si je devais l’appeler ‘Monsieur le président’ plutôt que ‘Mon lapin’. Je suis un peu Méditerranéen, j’ai tendance à avoir une communication affectueuse et chaleureuse avec mes amis, il en fait partie. On n’a pas changé la manière de se parler".
Le chef de l'État est, lui aussi, affublé de certains surnoms. Comme le rapporte Challenges, le haut-commissaire aux retraites Jean-Paul Delevoye a par exemple pris l’habitude de le surnommer "le jouvenceau", ce qui signifie jeune homme. Certains députés se montrent encore plus familiers : selon un journaliste de C à Vous, ils surnomment le président… "Choupinet premier".