Parmi les 51 hommes accusés d’avoir violé Gisèle Pelicot, Christian L., un pompier professionnel, est également jugé pour détention d’images pédopornographiques. Sa compagne a été entendue comme témoin...
A deux semaines du premier tour de la primaire de la gauche, la pression s’intensifie pour les candidats qui rêvent de succéder à François Hollande. Et Manuel Valls ne fait pas exception. Au contraire, l’ancien Premier ministre semble même particulièrement à cran ces derniers jours. Mardi lors d’un déplacement dans le Puy-de-Dôme, il n’a pas hésité à rabrouer un journaliste qui l’interrogeait sur les derniers sondages. "Ne brûlez pas les étapes, respectez les étapes et respectez les Français (…) La primaire, c’est une élection directe par les Français, comme l’élection présidentielle, ce n’est pas joué. Les Français ne veulent pas se laisser imposer un choix", a répondu Manuel Valls au journaliste qui l’interrogeait sur les études qui le disent perdant face à Arnaud Montebourg au second tour.
A lire aussi -Primaire de la gauche : qui soutient qui ?
Le meeting de Rennes annulé
En plus de cet agacement non dissimulé, le candidat a également décidé d'annuler un meeting prévu le 16 janvier à Rennes. La raison officiellement invoquée est le fait que Jean-Yves le Drian, le président de la région a un empêchement ce jour-là. Mais officieusement, la vraie raison serait la crainte de troubles à l’ordre public, croit savoir BFM TV. "Manuel Valls et ses équipes auraient eu peur des manifestants locaux désireux de se faire entendre en marge du meeting", poursuit la chaîne d’informations en continu qui rappelle que "la ville de Rennes a été fortement marquée par les violences los des manifestations contre la loi Travail". Le Point rapporte de son côté que sur Facebook, des opposants à cette loi avaient même annoncé leur intention d’organiser une "farine party".
Un début de campagne difficile donc pour la candidat Valls et auquel s'ajoute le spectre de ce qui s'est passé en décembre dernier à Strabourg. En marge d’un meeting, l'ex-chef du gouvernement avait été pris à parti par un homme d’une vingtaine d’années qui lui reprochait son volte-face sur le 49.3. Une expérience que le candidat n’a sans doute pas oubliée et qu’il n’a pas non plus envie de réitérer. Pourtant sur Twitter, son camp l'assure : Manuel Valls ira bel et bien en Bretagne mais deux jours plus tard que prévu.
En vidéo – Manuel Valls enfariné à Strasbourg