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"Taisez-vous ! Ce que vous faites est antidémocratique", finit-elle par asséner, visiblement agacée. Marlène Schiappa était venue faire la promotion d'Eric Azière, qui brigue la mairie du XIVè arrondissement parisien pour La République en Marche (LREM). Elle devait donc participer à une réunion publique organisée à l'étage d'une pizzeria de l'avenue du Général-Leclerc. Mais face à la véhémence des échanges, la secrétaire d'Etat - elle aussi candidate - a fini par rendre l'éponge, non sans avoir invité une des opposantes à rendre la parole, rapporte le site d'informations parisiennes ActuParis.
Arrivée avec deux heures de retard, Marlène Schiappa ne sera restée que quelques minutes : elle n'a pas toléré les insultes proférées par certains opposants. En tout et pour tout, ce temps de campagne réunissait une cinquantaine de militants.
La première à interpeller la secrétaire d'Etat l'a attaquée sur la réforme des retraites, réclamant "du pouvoir d'achat", plutôt que le projet soutenu par le gouvernement. C'est parce qu'elle lisait en elle une volonté de "parler plus fort que les autres" que la candidate l'a enjointe à se taire. Un reportage BFMTV capture un pan de la séquence.
Marlène Schiappa a-t-elle été menacée ?
Peu de temps après, Marlène Schiappa est à nouveau prise à partie, cette fois sur le sujet des violences policières. À en croire ActuParis, c'est à ce moment que la tension commence véritablement à monter et certains militants LREM n'hésitent pas à empêcher les personnes présentes de filmer la scène.
Pourtant ce n'est pas le seul brouhaha qui pousse la femme politique à prendre la porte. Sur son compte Twitter, elle dénonce des "menaces", des "injures" ainsi que des "intimidations".
"Des manifestants, des gilets jaunes, des gens assez hostiles, se sont infiltrés dans la réunion, en plus d'une manifestation qui s'est tenue devant, et ont commencé à être très menaçants", a-t-elle précisé sur le plateau de Radio Classique, dont le Huffington Post reprend les informations. Elle évoque aussi des gens qui hurlaient, tapaient sur les murs "ou avec des verres" de façon à empêcher ses colistiers et elle même de s'exprimer.
Exfiltrée par ses gardes du corps, Marlène Schiappa a cependant reconnu le droit de poser des questions "y compris avec impertinence" ou "critiques". Mais selon elle, ce n'était pas l'objectif.