Ils effectuaient des travaux de rénovation de longue date, quand les nouveaux habitants d'une maison ont découvert par hasard le cadavre réduit à l'état de squelette de l'ancien propriétaire, porté disparu...
La candidate FN pour la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), Marion Maréchal-Le Pen, a été bousculée puis prise à partie à la sortie d’une réunion publique, indique Le Lab d’Europe 1.
La scène s’est déroulée jeudi soir à Guillestre (Hautes-Alpes), où la benjamine de l’Assemblée nationale organisait une réunion publique. Quelques minutes avant qu’elle ne parle, les manifestants étaient déjà dehors, selon le Dauphiné Libéré qui parle de 150 opposants issus d’EELV, du Front de gauche, et "en faveur d’une agriculture paysanne et bio."
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Contactée par Le Lab, Marion Maréchal-Le Pen explique que "la contre-manifestation a été organisée par le maire écolo, à 10 mètres de la salle de la réunion publique. Nous avons alerté sur les risques encourus mais les alertes n’ont pas été prises en compte." Le député explique même que les participants ont consommé de l’alcool "à côté du maire".
"Il y a eu des crachats, injures, morsures…"
A la sortie de la réunion publique, comme le montrent les images de la télévision locale Dici tv, on peut voir Marion Maréchal-Le Pen, escortée par quelques hommes et des gendarmes, se faire bousculer par des manifestants, dont un lui jette une bouteille remplie d’un liquide qui passera juste au-dessus de sa tête. Des cris de "facho" et "pute" se font entendre tandis que des manifestants poursuivent l’élue frontiste dans les rues de Guillestre.
"A la sortie, les militants se sont fait huer, il y a eu des crachats. C’est parti en live. Il y a eu des bousculades, injures et morsures. Des coups de barre de fer.", souligne la petite-fille de Jean-Marie Le Pen qui a porté plainte et envoyé une lettre au ministère de l’Intérieur sur les moyens mis en œuvre pour assurer la sécurité des personnalités du FN.
Le maire EELV parle d’une provocation de l’élue frontiste
De son côté, le maire EELV de Guillestre, Bernard Leterrier, se défend. "Je n'ai pas voulu interdire la manifestation car je considère que chacun a encore le droit de s'exprimer. J'avais, cependant, mis en place un dispositif de gendarmerie au cas où. Marion Maréchal-Le Pen est sortie de la salle par une autre porte que prévue. Elle s'est dirigée d'elle-même vers les manifestants.", indique-t-il tout en doutant qu’il y ait eu "des coups" portés.
Marion Maréchal-Le Pen a en effet expliqué au Lab être sortie par la même porte que les militants plutôt que par une porte dérobée, comme prévu initialement.