Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
Marine Le Pen est une nouvelle fois montée au créneau contre l’intégrisme islamique. Invitée sur le plateau d’iTélé lundi, la présidente du Front National a en effet estimé que "la société française recule", que "les dirigeants français reculent face aux réclamations" de ce "fondamentalisme". "Lorsque l’on voit que notre compagnie Air France n’a plus de porc dans ses plateau-repas, que les cantines scolaires de plus en plus ne présentent pas de porc dans les repas ; que les cantines de l’administration font de même, que des associations humanitaires comme Restaurants du cœur et Secours catholique refusent les dons de produits qui contiennent du porcs, est-ce que là, on ne se soumet pas aux revendications des plus extrémistes ?", s’est-elle interrogée.
La dirigeante d’extrême droite a poursuivi en s’insurgeant : "Ca veut dire que les Français non croyants, les musulmans qui ne sont pas intégristes ou les catholiques – car notre pays a des racines catholiques, il faut quand même le rappeler – ces millions de gens-là doivent se soumettre au diktat de quelques-uns qui ne supportant pas qu’on puisse avoir du jambon dans une cantine ?". Et d’ajouter : "On vit où là ? On n’est pas en Arabie Saoudite, on n’est pas au Qatar".
"L’intégrisme islamique, il ne pousse pas dans les champs en Bretagne"Lors de son intervention sur le plateau d’iTélé, Marine Le Pen a également indiqué que, selon elle, le "risque terroriste n’est pas sous contrôle tant que tous ces intégristes ne sont pas en prison ou expulsés". Comparant Manuel Valls à Nicolas Sarkozy, la présidente du FN a estimé que le ministre de l’Intérieur n’a pas "une vision et un plan global pour maîtriser le fondamentalisme islamique". Répondant à une question sur les liens qu’elle établi entre le terrorisme et l’immigration, elle a par ailleurs déclaré que "l’intégrisme islamique, il ne pousse pas dans les champs en Bretagne".
De son côté, la chargée de communication des Restos du cœur a démenti les propos tenus par Marine Le Pen. "C’est pas possible, ça n’existe pas chez nous, on en distribue, on en prend, par contre on ne force personne à en prendre", a-t-elle expliqué.