De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Marine Le Pen ne décolère pas depuis qu’elle s’est rendu compte que la plupart des partis politiques français ont officiellement été invités à rejoindre la marche républicaine organisée dimanche à Paris, sauf elle. Sur invitation de Manuel Valls ou François Hollande, plusieurs formations politiques vont en effet venir grossir les rangs des milliers de Français qui prévoient de manifester leur soutien à la liberté de la presse et leur révolte après l’attentat survenu mercredi à Charlie Hebdo. Le Parti socialiste, le Parti communiste français, Europe Écologie-Les Verts, le Mouvement républicain et citoyen, le Parti radical de gauche, le Parti de gauche, l'UMP, l'UDI et le MoDem doivent ainsi participer à l'événement.
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"C’est un vieux piège""J'attends que mon téléphone sonne pour que le Premier ministre invite évidemment la représentante d'un parti qui a fait 25 % aux dernières élections à se rendre à cette manifestation d'unité nationale", a déclaré Marine Le Pen. La participation de la présidente du parti d’extrême-droite à cet appel à l’union nationale est "envisagée" mais pas encore "décidée", a confié l’entourage du chef de l’Etat au Monde.
"Je ne demande pas à être intégrée à l’union nationale. L’union nationale, ce n’est pas un chantage où on peut venir à condition de la fermer", a-t-elle vivement déploré. "Je n’entends pas me soumettre à ce chantage. Il y a un dévoiement total du concept d’union nationale", a-t-elle également affirmé avant de prévenir : "Ils en assumeront les conséquences auprès des électeurs". Et Marine Le Pen d’estimer : "C’est une manœuvre politicienne minable (…) Si on ne m'invite pas, je ne vais pas m’imposer. C'est un vieux piège. Au moindre incident on dira que c'est de ma faute".
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"On ne doit pas faire une manifestation contraire à ses valeurs"Mais si l’exécutif tarde à faire connaître sa décision, certaines voix se sont d’ores et déjà élevées dans la classe politique à propos de la présence de Marine Le Pen au rassemblement de dimanche. "C'est une position unanime : il n'est pas acceptable que le Front national soit exclu pour une manifestation d'unité nationale. On ne pourrait pas comprendre que certains Français soient exclus, quelles que soient nos différences", a affirmé au Point Laurent Wauquiez, le secrétaire général de l’UMP. Selon lui, "Si c'est une manifestation d'unité nationale, elle est par définition ouverte à tous les Français. On ne pourrait pas comprendre qu'on exclue". Un avis que ne partage pas Eric Coquerel du Parti de Gauche : "C'est une manifestation en hommage aux valeurs de Charlie Hebdo, une certaine idée de la République. On ne doit pas faire une manifestation contraire à ses valeurs".
"Ce serait un changement important""L'union nationale auparavant était relativement simple à organiser entre grands partis, mais aujourd'hui il y a une force FN très positionnée sur islam-sécurité et dont l'intégration à l'union pose évidemment problème", a de son côté commenté Jérôme Sainte-Marie, le directeur général adjoint du CSA. Aussi, et toujours selon lui, "ce serait un changement important dans la vie politique française si le Front national était intégré à des manifestations de rue".