De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le Premier ministre, Manuel Valls, était l’invité dimanche de l’émission "Le Grand Rendez-vous", d’Europe 1, Le Monde et I-télé.
Revenant sur les attentats meurtriers de vendredi en Isère, en Tunisie et au Koweït, le Premier ministre a mis en garde les Français contre "une menace terroriste majeure", s’inscrivant dans "la durée".
"Ce n’est pas une guerre entre l’Occident et l’islam"
"Nous ne pouvons pas perdre cette guerre parce que c’est au fond une guerre de civilisation. C’est notre société, notre civilisation, nos valeurs que nous défendons.", a-t-il fait entendre. Toutefois, Manuel Valls a pris le soin de dire que ce n’était pas "une guerre entre l’Occident et l’islam."
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Cette " bataille se situe aussi, et c’est très important de le dire, au sein de l’islam. Entre d’un côté un islam aux valeurs humanistes, universelles, et de l’autre un islamisme obscurantiste et totalitaire qui veut imposer sa vision à la société.", a affirmé le Premier ministre .
Plusieurs réactions à droite et à gauche
Les mots de Manuel Valls ont fait réagir la classe politique à commencer par la droite qui se réjouit que le chef du gouvernement parle comme Sarkozy après les attentats de janvier. "Après avoir insulté pendant des années Nicolas Sarkozy qui le disait, Valls reconnaît enfin que nous sommes dans une guerre de civilisation.", a lancé le porte-parole des Républicains, Sébastien Huyghe.
Dans le camp de Manuel Valls, on est plutôt sceptique quant à l’emploi de ce vocabulaire. Ainsi de Julien Dray qui a "un doute" sur l’intérêt d’utiliser cette expression "parce que je ne crois parce que la civilisation arabo-musulmane (soit) une menace par rapport à la civilisation judéo-chrétienne."
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