La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
“La campagne électorale d’Emmanuel Macron est la plus chère de l’histoire de la Ve République”, affirmait récemment Bruno Retailleau dans les colonnes du quotidien du soir. Le président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale n’a pas manqué de continuer : selon lui, les tentatives du chef de l’Etat pour ramener à lui les électeurs récalcitrants ont coûté “cher en termes de dépense publique, et donc d’impôts et de dette pour l’avenir”. Un avis qu’il n’est d’ailleurs pas le seul à exprimer. Pour Patrick Kanner, qui préside le groupe socialiste au palais Bourbon, il est un “Père Noël avant l’heure” et se serait même “transformé en champion de la prime pour acheter la paix sociale”.
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Force est de constater que le chef de l’Etat, qui a su se faire réélire face à Marine Le Pen ce dimanche 24 avril 2022, a multiplié - ou, à tout le moins, été accusé de multiplier - les cadeaux électoraux. Certains, observent les équipes de Marianne, ont été adressés tout au long du quinquennat. C’est le cas de ceux pensés pour les chasseurs, par exemple. D’autres, et c’est sur ceux-là que Planet a souhaité se pencher ce soir, ont été offerts plus tardivement. Plus d’informations à ce propos dans notre diaporama, que vous retrouverez en conclusion de cet article.
Emmanuel Macron réélu : peut-on lui reprocher ses cadeaux électoraux ?
Certains des coups de pouce qui sont reprochés au président de la République nouvellement élu pourraient être perçus comme superflus. D’autres, au contraire, peuvent apparaître indispensables.
Si le timing de certaines annonces peuvent parfois poser question - quelque soit, d’ailleurs, l’enjeu électoral du moment -, il importe pour autant de ne pas perdre de vue que la bonne gestion des finances de l’Etat (et tous les arbitrages qu’elle implique) appartient précisément au domaine du politique. D’aucuns pourraient donc estimer qu’un président est dans son rôle, quand il décide de prioriser un sujet par rapport à un autre.