De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ségolène Royal enfonce le clou. Longtemps proche de l’ancienne ministre de l’Ecologie, la vice-présidente de la Banque publique d’investissement (BPI) a en effet préféré régler ses comptes avec Delphine Batho plutôt que de lui apporter son soutien après son limogeage. "Delphine Batho ne m’a plus adressé la parole depuis ma défaite aux primaires" du Parti socialiste en 2011, a ainsi déploré l’ancienne candidate à la présidentielle dans les colonnes du Courrier de l’Ouest. Elle a ensuite poursuivi en expliquant : "Elle n’a jamais décroché son téléphone, ni répondu aux messages que je lui envoyais. Cette attitude, je l’ai trouvée extrêmement blessante. C’est quand même moi qui lui ai offert une circonscription que j’avais prise à la droite en 1988 et que j’avais durablement installée à gauche".
Elle a manqué de "solidarité gouvernementale"
Revenant sur les raisons qui ont conduit à l’éviction de l’ancienne ministre en charge de l’Ecologie, la présidente de la région Poitou-Charentes a estimé qu’elle a manqué de "solidarité gouvernementale". Selon l’ex-compagne de François Hollande, si Delphine Batho "a eu si peu de soutien, c’est qu’elle s’est mal comportée sur le plan humain, vis-à-vis de Jean-Marc Ayrault, ce qui a beaucoup choqué".
Batho "ne lâche pas l’affaire"
Evincée du gouvernement, Delphine Batho a, quant à elle, annoncé samedi qu’elle ne "lâchait pas l’affaire" et voulait "continuer à se faire entendre". Lors d’un pique-nique organisé dans les Deux-Sèvres avec des sympathisants, elle a ainsi évoqué un "problème de hiérarchie des valeurs" au sein de l’équipe de Jean-Marc Ayrault. "Je le dénonce parce que j'y vois un problème de hiérarchie des valeurs lorsqu'il faut trois mois pour démissionner un ministre du Budget suspecté de fraude fiscale et moins de trois heures pour limoger la ministre le l'Ecologie qui dit la vérité sur le budget de son ministère", a-t-elle ainsi déclaré. Et de prévenir qu’elle comptait bien "continuer (son) travail dans la seconde circonscription des Deux-Sèvres et à l'Assemblée nationale dans la majorité".
Delphine Batho dit "tout" sur son limogeage :