De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une armada de 7 000 navires de guerre, 10 000 avions, 130 000 hommes… Le 6 juin 1944, la Normandie fait face à une importante mobilisation matérielle et logistique. Le débarquement, autrement appelé sous le nom de code Overlord, marquera à jamais les plages de la Normandie. Décidé lors des rencontres de Casablanca et du Québec, sa mise au point a pris plus d’un an au cours d’une concertation entre les puissances alliées.
Dès l’aube, britanniques, américains et canadiens pour la plupart, vont prévoir une opération gigantesque pour s’emparer de cinq plages : Utah, Omaha, Gold, Juno et Sword.
"Ce Débarquement est décisif dans la mesure où il va, dans une espèce de phase finale, prendre (l'ennemi) en tenaille avec un grand débarquement à l'ouest et une grande offensive à l'est. En fait le grand danger que l'Allemagne a couru et finalement connu, c'est se battre sur deux fronts", souligne Claude Quétel, auteur de livre “le Débarquement pour les nuls”, dans les colonnes de France 3 régions.
Une bataille de longue haleine
Une opération aéronavale qui marque le début de la bataille de Normandie qui dure 80 jours au total. De l'assaut sur les plages du Débarquement, le 6 juin 1944, à la libération de Paris le 25 août 1944, la Bataille de Normandie a duré presque trois mois.
Au total, on dénombre 20 000 Normands tués, dont 14 000 pour la seule Basse-Normandie. La plupart des victimes ont été tués par les bombardements aériens alliés. De leur côté, les alliés perdent un peu plus de 200 000 hommes, dont 37 000 tués. Côté Allemands, le bilan est extrêmement lourd. Entre 300 000 à 450 000 morts sont dénombrés, dont 55 000 à 60 000 tués.